« Le puits », un film de lotfi Bouchouchi relatant les affres du colonialisme français en Algérie, a été projeté, mardi dernier, au palais de la culture Abdelkrim-Dali de Tlemcen, en ouverture de la troisième édition des journées cinématographiques. Projeté à titre honorifique, ce film adopte une nouvelle vision de l'histoire de la guerre de Libération nationale, et relate les affres du colonialisme à travers les souffrances d'habitants d'un village du Sud algérien assiégé et manquant terriblement d'eau. Cette œuvre cinématographique a été appréciée par les amateurs et professionnels du 7e art dont le réalisateur Abdellatif Mrah qui s'est déclaré « optimiste » quant à l'avenir du cinéma algérien. « Des actrices comme Nadia Kaci, Djamila Bahr, Mohamed Adar et une pléiade de jeunes comédiens ont superbement interprété leurs rôles », a-t-il souligné. Cette troisième édition des journées cinématographiques, qui se clôturera aujourd'hui, aura vu la projection d'une dizaine de films réalisés par de jeunes cinéastes venus des wilayas d'Alger, Tizi Ouzou, Tiaret, Sidi Bel-Abbès, Tissemsilt, Oran et de Tlemcen à l'instar de Réda Miri, Lagha Hichem, Boudalia Hamid, Embarak Mennad et Hadj Henni Yacine. Cette manifestation culturelle s'inscrit, selon le président du cinéclub de Tlemcen, Abdelmajid Djebbour, dans le cadre de la vulgarisation de la culture cinématographique, notamment en milieu de jeunes dans la cité des Zianides et de l'encouragement de la production afin d'exploiter rationnellement les espaces de cinéma existant à Tlemcen, dans la perspective d'organisation d'un « festival national, voire même international » du cinéma, selon les organisateurs. Le programme de ces journées cinématographiques prévoit également des ateliers de formation dans l'audiovisuel et la photographie, a-t-on indiqué.