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Une valeur ajoutée à la coopération policière régionale et internationale, selon le général-major Hamel L'Algérie abrite l'assemblée générale d'Afripol
Selon la DGSN, à l'ordre du jour de cette rencontre, la finalisation de la mise en œuvre d'Afripol et les textes juridiques en perspective de leur adoption, lors du prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement africains en janvier 2016. Ainsi, la démarche de la Sûreté nationale a conduit à proposer un cadre juridique de coopération à la hauteur de cette ambition, en consacrant à l'organisation d'Afripol, trois entités principales : une entité décisionnelle, représentée par les directeurs et inspecteurs généraux de police africains, qui fera office d'assemblée générale d'Afripol, une entité décisionnelle qui aura pour mission principale l'élaboration de la politique et des priorités stratégiques d'Afripol, et une entité opérationnelle, dite « secrétariat » permanent, représentée par un secrétariat de l'Organisation africaine de coopération policière « qui sera chargé d'assurer l'administration des moyens de l'organisation et par le biais des bureaux nationaux, la liaison avec les autorités policières nationales et internationales, ainsi que l'élaboration du projet de programme de travail annuel et la mise en œuvre des décisions prises par les organes décisionnel et exécutif », selon le responsable de la communication auprès de la DGSN, le commissaire principal Amar Laroum. Dans cette optique, le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a affirmé que « les polices africaines sont profondément convaincues qu'Afripol constituera une valeur ajoutée à la coopération policière régionale et internationale, voire une alliance stratégique à même d'apporter une réponse policière aux menaces mondiales dans un environnement en constante évolution ». Par ailleurs, la Sûreté nationale a également tenu à signaler qu'Afripol « fonctionne conformément aux principes de déontologie policière, de neutralité, de souveraineté, d'intégrité et de présomption d'innocence ». Pour le général-major Abdelghani Hamel, le rôle de la DGSN dans l'opérationnalisation de ce mécanisme a été capital. « La DGSN a joué un rôle déterminant, voire de leadership pour la concrétisation de cet objectif, en reconnaissant en elle la capacité à répondre à leurs aspirations et à leur donner la possibilité de réunir les moyens appropriés pour s'orienter vers une plus grande intégration », a-t-il précisé. Il a rappelé la chronologie de la création d'Afripol dont l'annonce officielle a été faite à l'occasion de la 22e conférence régionale africaine d'Interpol tenue en septembre 2013 à Oran. Objectifs Parmi les objectifs principaux de la mise en place de ce mécanisme, l'élaboration d'une stratégie africaine harmonisée de lutte contre la criminalité. Il s'agit aussi de renforcer les capacités analytiques des polices africaines en matière d'évaluation des menaces criminelles, d'élaborer des réponses appropriées, de développer les capacités des polices africaines, et de mettre en place des centres d'excellence africains, en matière de police scientifique et technique, d'analyse criminelle, de lutte contre la cybercriminalité et de lutte contre le trafic illicite de drogue.