Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et le président du Conseil de l'enseignement supérieur turc, Yekta Sarac, ont signé, hier, au terme des travaux de la première rencontre des universités algériennes et turques, un mémorandum d'entente pour définir le cadre réglementaire régissant la coopération entre les deux pays dans le domaine de la formation supérieure et de la recherche scientifique. Les deux responsables se sont félicités de ce rapprochement et de l'avancée enregistrée dans ce domaine à la faveur des accords de coopération signés, auparavant, entre les universités des deux pays. « Le mémorandum est le prélude à une coopération profitant aux deux pays », a souligné Hadjar, rappelant que l'Algérie accorde un intérêt particulier au développement de sa relation et de sa coopération avec la Turquie. Selon lui, la coopération algéro-turque est prometteuse, étant donné les capacités et les compétences dont disposent les deux pays. L'année dernière, 2.100 enseignants chercheurs algériens ont effectué des stages dans des universités turques qui comptent quatre enseignants algériens. Pour le ministre, l'heure est à la recherche et à la mise en place de nouveaux mécanismes pour encourager de tels échanges, à commencer par l'incitation des jeunes étudiants à apprendre la langue turque. De son côté, le président du Conseil turc a salué la volonté des autorités algériennes de hisser la coopération dans ce domaine au niveau des relations qui lient les deux pays. Pour Yekta Sarac, la Turquie, qui compte 193 universités pour six millions d'étudiants, dont 300 Algériens sur 3.000 étudiants étrangers, accorde un intérêt grandissant à sa coopération avec l'Algérie. Il a suggéré l'élaboration de programmes communs conformes à la nouvelle approche adoptée par l'Université algérienne.