Le coup d'envoi de la 8e édition du festival national de la musique et de la chanson amazighs a été donné, hier, à Tamanrasset, dans une ambiance riche en couleurs et en sonorités. La cérémonie d'ouverture de ce rendez-vous culturel, qui s'est déroulée au théâtre municipal de la capitale de l'Ahaggar, a donné lieu à l'exécution de morceaux musicaux du patrimoine ancestral targui de l'imzad, yindi et tezmart (flûte), en plus de la lecture de récitals poétiques. Intervenant en ouverture de cette manifestation, le wali de Tamanrasset, Belkacem Silmi, a indiqué que ce festival, institutionnalisé par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vise à ancrer l'identité amazigh, partie intégrante de l'identité nationale, contribue à la préservation du legs national et constitue un espace d'encouragement des artistes qui s'emploient à protéger ce genre lyrique authentique. Cette manifestation culturelle a été mise à profit pour honorer des artistes d'expression amazigh, dont Maâdjouj Djamâi dans le genre amazigh-chaoui, Medjahid Hamid dans la chanson kabyle, et Zeydi Ahmed chanteur en mozabite. A cette occasion, un hommage a été rendu à titre posthume au virtuose de la flûte, l'artiste Mandaoui Barka, de la région de l'Ahaggar. « Cette initiative est un geste de reconnaissance à leurs efforts dans la création musicale pour la promotion de la chanson amazigh », ont expliqué les organisateurs.