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« L'Algérie ne ménagera aucun effort pour appuyer les efforts de l'ONU », affirme Lamamra Séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique
Le 3e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique s'est ouvert, hier, à Oran, en présence du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et du haut représentant de l'UA pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya. Cette rencontre, de trois jours, est marquée par la participation des ministres des Affaires étrangères de pays africains ainsi que d'experts et de représentants d'organisations africaines et onusiennes. Ce rendez-vous a pour objectif de traiter de questions et thèmes liés à la sécurité et la paix dans le continent. Il permettra également d'évaluer les actions menées dans ce cadre. A ce titre, et à propos du conflit au Sahara occidental, Ramtane Lamamra a affirmé que l'Algérie ne ménagera aucun effort pour appuyer les efforts du secrétaire général de l'ONU en vue du « d'un règlement définitif de ce conflit à travers l'organisation d'un référendum d'autodétermination ». « Au Sahara occidental, le processus de règlement mené par les Nations unies depuis 1990 est dans l'impasse », a-t-il fait observer, tout déplorant l'attitude affichée par le Maroc. « Au lieu de s'engager dans la recherche et la mise en œuvre d'un règlement de ce différend, comme l'y appellent les résolutions pertinentes de l'Union africaine et des Nations unies, le Maroc a malheureusement multiplié, tout au long de ces 40 années d'occupation, les manœuvres dilatoires », a-t-il déclaré, tout en appelant les Nations unies, et singulièrement le Conseil de sécurité, à « assumer leurs responsabilités pour hâter l'avènement d'une solution conforme à la légalité internationale et mettre ainsi fin au calvaire qu'endure le peuple sahraoui sous l'occupation, dans son propre territoire, et dans les épreuves de l'exil ». Au sujet de la situation au Mali, le chef de la diplomatie algérienne a souligné la nécessité de demeurer vigilants et mobilisés afin de préserver le processus de paix et de réconciliation nationale engagé dans ce pays. Evoquant la situation en Libye, Lamamra a estimé que « la montée en puissance de la nébuleuse terroriste Daesh dans ce pays, et à nos frontières, représente une menace d'envergure, non seulement pour la paix et la sécurité de la Libye, de ses pays voisins et de l'Afrique, mais aussi pour le monde entier ». Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a en outre plaidé pour une lutte « implacable » contre le trafic de drogue et pour l'interdiction du paiement des rançons afin de combattre le terrorisme. Pout le chef de la diplomatie algérienne, « il demeure indispensable d'assécher les sources de financement du terrorisme à travers une lutte implacable contre les réseaux de crime. » En outre, Lamamra a appelé à une plus grande implication de l'Afrique dans la gestion de l'agenda de paix et de sécurité au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.