Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, s'est entretenu, mardi dernier, à New York, avec le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Sam Kahamba Kutesa, a indiqué, hier, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Les deux responsables « ont évoqué essentiellement la conférence sur le financement du développement qui aura lieu en juillet prochain à Addis-Abeba, la conférence de Paris sur les changements climatiques, ainsi que sur les enjeux du programme de développement post-2015 et le sommet y relatif, prévu en septembre prochain à New York », précise la même source. Les deux responsables, qui ont également abordé les crises régionales, en particulier la situation en Libye et la question du Sahara occidental, ont souligné l'« importance du rôle que l'Union africaine peut jouer pour contribuer au règlement des crises et conflits dans la région ». ... avec son homologue slovaque ... Les questions liées au terrorisme et l'immigration illégale vers l'Europe ont fait l'objet de discussions, à New York, entre le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra et son homologue slovaque, Miroslav Lajcak, également vice-Premier ministre. Lamamra a mis en avant « la nécessité de prendre en charge les causes profondes à l'origine de l'immigration, à travers notamment une mise en œuvre non sélective de partenariats de développement en direction des pays d'origine de l'immigration illégale », a indiqué, hier, un communiqué du MAE. Evoquant la crise libyenne, les deux ministres « ont convenus de l'importance d'accélérer le processus du dialogue interlibyen, mené sous l'égide des Nations unies, en vue de rétablir la paix et la stabilité en Libye et de la mise en place d'un gouvernement d'union nationale ». ... et avec le Nobel de la paix de 1996, José Ramos-Horta Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, s'est entretenu, mardi dernier, à New York, avec le Nobel de la paix de 1996 et président du Groupe indépendant de haut niveau sur les opérations de paix des Nations unies, José Ramos-Horta, a indiqué, hier, un communiqué du MAE. Au cours de cet entretien, les discussions ont porté « essentiellement sur l'évolution des opérations de maintien de la paix de l'ONU, les nouveaux défis auxquels font face et les voies et moyens visant à renforcer et rendre plus efficaces ces outils de promotion de la paix et de la sécurité internationales. Le chef de la diplomatie algérienne a souligné « l'importance » et « l'opportunité » de cette révision « qui intervient 15 ans après le rapport Brahimi et qui vise à apporter la mise à jour nécessaire aux opérations de paix ». De son côté, José Ramos-Horta, dont le rapport sera soumis prochainement au secrétaire général de l'ONU, a exprimé « tout l'intérêt qu'il porte à la vision de l'Algérie en la matière.