« L'Algérie perd une grande figure historique nationale » Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a souligné, jeudi dernier, que l'Algérie vient de perdre en la personne de Hocine Aït Ahmed « une grande figure historique nationale ». Dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt, Bensalah a déclaré que « l'Algérie a perdu en la personne d'Aït Ahmed une grande figure historique nationale et l'un 1er Premier Novembre 1954 ». « Avec son parcours militant et politique, le défunt a marqué l'histoire contemporaine de l'Algérie, il compte parmi la première génération de moudjahidine qui ont été à l'origine du déclenchement de la glorieuse guerre de Libération nationale », a ajouté Bensalah. « Il a contribué par ses idées politiques à la vie nationale et milité, sa vie durant, pour asseoir les règles de la pratique démocratique à même de préserver l'unité nationale et le legs des chouhada », a-t-il conclu. Mohamed-Larbi Ould-Khelifa : « L'Algérie perd un symbole de son histoire contemporaine » Le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed-Larbi Ould-Khelifa, a souligné, jeudi dernier, que l'Algérie a perdu en la personne du moudjahid Hocine Aït Ahmed, « l'un des symboles de son histoire contemporaine » et un homme « qui a consacré sa jeunesse à la lutte pour l'indépendance du pays ». Dans un message de condoléances, Ould-Khelifa a indiqué que « l'Algérie a perdu l'un des symboles de son histoire contemporaine avec la disparition de Hocine Aït-Ahmed qui a consacré toute sa jeunesse au combat pour l'indépendance de l'Algérie, en tant que militant, dirigeant et représentant de l'Algérie dans les fora internationaux ». Le défunt fut, a-t-il ajouté, « l'un des initiateurs du changement historique au sein du mouvement national pour le recouvrement de la souveraineté nationale et pour l'édification d'un Etat libre et démocratique ». Il a, par ailleurs, soutenu que « l'histoire retiendra les convictions du moudjahid Aït-Ahmed en matière de défense de la liberté, de la justice et de la démocratie et ses positions politiques en faveur d'une Algérie stable et prospère. Des positions qui ont fait l'unanimité de tous ceux qui croyaient à ses principes nationalistes depuis le début de son parcours politique dans les années 1940 ». « Avec la disparition de Hocine Aït-Ahmed, nous faisons une halte historique pour s'enorgueillir du combat de notre peuple pour l'indépendance, la justice et la démocratie, et faire de notre révolution, nos symboles et sacrifices, la référence historique à suivre pour l'éducation des générations futures ». Abdelmalek Sellal : « Un grand militant historique et un leader national » Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a souligné que le défunt moudjahid Hocine Aït-Ahmed, décédé, mercredi dernier, à l'âge de 89 ans, est « un grand militant historique et un leader national ». « C'est avec une grande affliction que nous avons appris le décès du militant historique et leader national, le moudjahid Hocine Aït Ahmed, puisse Dieu Tout-Puissant l'accueillir en Son vaste paradis », écrit Sellal sur sa page Facebook. « Face à cette épreuve, je prie Dieu d'accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de l'accueillir en Son vaste paradis aux côtés de ceux qu'il a gratifiés de Ses bienfaits et entourés de Sa grâce éternelle et d'assister ses proches et compagnons de lutte », a ajouté Sellal. Ahmed Ouyahia : « Les obsèques du moudjahid Hocine Aït Ahmed seront à la hauteur de sa stature » Les obsèques du moudjahid Hocine Aït-Ahmed, décédé, mercredi dernier, à l'âge de 89 ans, seront « à la hauteur de sa stature », a annoncé, jeudi dernier à Alger, le ministre d'Etat, directeur de cabinet à la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Dans une déclaration à la presse au siège du Front des forces socialistes où il a présenté ses condoléances, Ouyahia, en réponse à la question de savoir si des obsèques officielles seront dédiées au chef historique Aït-Ahmed, a souligné que ces obsèques « seront à la hauteur de la stature du défunt ». Ouyahia, également secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique, a indiqué que le deuil national de 8 jours décrété par le président de la République suite au décès du moudjahid Hocine Aït-Ahmed, est « un deuil digne d'un chef d'Etat ». Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a décrété jeudi dernier un deuil national de huit jours, à compter du vendredi 25 décembre, à la suite du décès du moudjahid Hocine Aït Ahmed, l'un des dirigeants de la Révolution du 1er Novembre 1954. UGTA : Un « monument historique, défenseur de l'unité nationale » Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a indiqué que le leader politique et révolutionnaire, Hocine Aït-Ahmed, décédé mercredi à l'âge de 89 ans, était « un défenseur de l'unité nationale et de l'épanouissement des libertés », rendant hommage à un « monument historique » de la Révolution algérienne. « Nous voulons rendre hommage, au nom des travailleurs, à Da l'Hocine (Hocine Aït-Ahmed), défenseur de l'unité nationale, de l'épanouissement des libertés et de la démocratie », a déclaré à la presse Sidi Saïd qui s'est rendu au siège du Front des forces socialistes pour présenter ses condoléances aux membres du parti et à la famille du défunt. Le secrétaire général de l'UGTA a ajouté, par la même occasion, qu'Aït-Ahmed était une « figure emblématique » du mouvement national et il « s'est sacrifié pour le pays pendant la guerre de libération nationale et après l'indépendance ». Saïd Abadou, kamel Rezzag-Bara, Me mokrane Aït Larbi :« Un modèle pour les générations montantes » Le souvenir de leaders de la trempe de Hocine Aït-Ahmed « restera à jamais gravé dans la mémoire algérienne », a déclaré à l'APS Saïd Abadou, secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), appelant les générations montantes à s'inspirer de ses idéaux. De son côté, le conseiller à la présidence de la République, Kamel Rezzag-Bara, a déclaré que le regretté fut « un militant des droits de l'homme et le premier à réclamer la sécurité et la stabilité de l'Algérie et une Constitution démocratique où la souveraineté revient au peuple », et « à soutenir, aux côtés d'un groupe de militants, la création de la première Ligue des droits de l'homme en Algérie ». Me Mokrane Aït-Larbi a, lui aussi, salué les qualités de ce militant qui, a-t-il dit, est « resté fidèle aux chouhada et à la révolution du 1er novembre 1954 ». Le défunt, qui ne s'est pas contenté de lutter pour l'indépendance de l'Algérie, a milité pour la création d'un Etat démocratique et social qui respecte les droits et les libertés, a-t-il ajouté, appelant les générations montantes « à suivre son exemple ».