Le siège national du FFS, à Alger, a connu jeudi un rush inhabituel de personnalités politiques, des membres du parti ou des militants de la cause nationale ayant connu Hocine Aït-Ahmed. Ils sont venus lui rendre un dernier hommage et présenter leurs condoléances aux responsables du parti. Personnalités, anciens et nouveaux militants du FFS, tous étaient unis dans le chagrin, celui de ne plus côtoyer non pas le chef d'un parti mais un symbole de la révolution du 1er Novembre 1954. Le SG du FLN, Amar Saâdani, est venu présenter ses condoléances à la direction. « Le défunt est une icône algérienne. Un symbole historique du Maghreb. En plus de son combat contre le colonialisme, Si l'Hocine a également combattu pour la liberté, les droits algériens et leur honneur », dira-t-il. Abderrahmane Balayat, ancien coordinateur du bureau politique du FLN, ne tarit pas non plus d'éloges sur le défunt. « Aït-Ahmed n'a jamais failli ni à ses valeurs ni à ses convictions. A voir le monde rassemblé dans cet endroit (le siège du FFS), je ne peux que rappeler sa grande réussite, celle d'avoir conquis le peuple algérien », souligne-t-il. L'ancien chef du gouvernement Mokdad Sifi parle d'une Algérie de novembre désormais orpheline. « Il a laissé un exemple vivant et un message à la Nation algérienne et particulièrement à la jeunesse de ce pays pour continuer à lutter pour une Algérie libre et démocratique. Dans ce moment de grande tristesse, les militants de la cause nationale et les dirigeants du pays doivent méditer plus que jamais l'enseignement de Da El Hocine », soutient-il. Aboudjerra Soltani, ancien président MSP, estime qu'il était « un grand homme en politique et en histoire de l'Algérie, à laquelle il s'est dévoué corps et âme ». Pour Noureddine Benissad, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (LADDH), l'Algérie vient de perdre un de ses plus chers enfants. « Hocine Aït-Ahmed nous quitte en laissant derrière lui un patrimoine de valeurs et de principes d'un homme au service des causes justes », souligne-t-il.