Le ministre des Transports, Boudjemaâ Talaï, a assuré, hier, que les tarifs des transports terrestres relevant du secteur public resteront inchangés en dépit des augmentations des prix du carburant, alors que l'impact de ces hausses dans le transport privé sera « minime » grâce à des mesures d'allégement de charges. « Pour le transport public, aucune augmentation de prix n'est envisagée » en dépit de la hausse des prix du carburant introduite par la loi de finances pour 2016, a indiqué Talaï à l'APS. Concernant le transport privé, ajoute le ministre, des mesures sont prévues par son département ministériel pour minimiser cet impact sur le pouvoir d'achat du citoyen. « Des réunions régulières sont organisées par le ministère pour l'accompagnement de ces transporteurs (taxi, transports collectifs, urbains et interwilayas) avec des mesures d'allégement de certaines charges afin de réduire l'impact des augmentations des prix du carburant », a-t-il dit. Parmi ces mesures d'allégement, Talai a cité la réduction de la taxe dite « droit de passage aux gares routières ». Des réunions ont été tenues avec les représentants des transporteurs pour expliquer la démarche du ministère et sensibiliser ces opérateurs sur la nécessité d'éviter les augmentations anarchiques. La loi de finances pour 2016 augmente le taux de la TVA de 7% à 17% sur la vente de gasoil. Elle révise également à la hausse le montant de la vignette automobile. Pour Talaï, le plus grand nombre de voyageurs sont transportés par les entreprises publiques (ETUS, métro, tramway), alors que la tranche touchée par les augmentations des transporteurs privés reste « faible ».