« Nous nous engageons à consentir tous les efforts fournir tous les moyens afin d'accompagner le processus de la généralisation de l'enseignement de tamazight dans l'école à l'échelle nationale ». Cette déclaration a été faite hier par Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale, en marge de la célébration de la fête de Yennayer 2966. Toutefois, cet objectif est, selon la ministre, tributaire de la mise en place d'un plan bien défini ainsi que la conjugaison des efforts de tous les intervenants dans ce domaine à commencer par le HCA (Haut-Commissariat à l'amazighité), mais aussi par l'apport de la part de la société. « Le nombre de wilayas où tamazight est enseignée est passé de 11 à 21. Ce processus sera progressivement généralisé. Chaque année, nous ouvrons des postes d'enseignement de tamazight. Je reste optimiste en ce qui concerne les résultats de nos efforts », souligne-t-elle. Concernant Yennayer, la ministre fera savoir que l'institutionnalisation de sa célébration dans les établissements scolaires est une forme de reconnaissance d'une tradition fortement ancrée dans la société depuis des siècles. « Un cours magistral a été présenté aujourd'hui (hier) dans les établissements scolaires pour mettre en lumière la portée symbolique de cette fête », déclare-t-elle. Outre la symbolique qui renvoie aux dimensions culturelle, économique et sociétale, Mme Benghebrit évoque la profondeur de son message historique. « J'ai instruit les responsables des établissements scolaires pour qu'ils mettent en évidence l'importance des métiers agricoles, puisque Yennayer est aussi un repère calendaire agraire », a-t-elle ajouté. Au cours de sa visite, la ministre de l'Education a assisté à la présentation d'un cours sur l'importance de Yennayer ainsi qu'à des activités culturelles et artistiques se rapportant au thème de la célébration.