Des élèves de certains lycées d'Alger observent depuis quelques jours un mouvement de protestation contre ce qu'ils appellent «la charge» des programmes scolaires. Les quelques lycées qui ont connu des «perturbations» sont les lycées de Saïd-Hamdine (Bir Mourad-Raïs) et Ali-Boumendjel (Les Anassers), a constaté l'APS, alors que les cours se poursuivent normalement au niveau des lycées El-Idrissi (place du 1er-Mai), Hassiba Ben Bouali et les frères Hamia (Kouba) et dans tous les autres lycées de la capitale. Selon des élèves contestataires, les lycéens réclament l' «allégement» des programmes prévus et la nécessité de les dispenser «sans précipitation» pour une «meilleure assimilation». Des élèves du lycée Ali-Boumendjel se sont plaints de «ne pas pratiquer des expériences scientifiques dans les laboratoires et que seulement des cours théoriques leur sont dispensés». Dans une déclaration à l'APS, le coordinateur du Syndicat national autonome des enseignants de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), M. Meriane Meziane, s'est dit «préoccupé» par cette situation qui, a-t-il précisé, «se répète chaque année». M. Meriane a souligné la nécessité d'associer les spécialistes de l'Education et les pédagogues pour «réévaluer et rectifier» les programmes de manière à permettre à l'élève de décrocher un diplôme de baccalauréat de «qualité». Il a appelé le ministère de l'Education nationale à «intervenir» pour trouver une sol tion à cette situation. Le directeur de l'Education d'Alger-Ouest, M. Saâd Zeghache, a affirmé qu'il ne s'agissait pas d'une «grève proprement dite», soulignant que des élèves du lycée Ali-Boumendjel ont repris les cours après avoir été «convaincus à l'issue des discussions que nous avons eues avec eux».