Le directeur général de la sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, a insisté, jeudi dernier, à Tébessa sur « la nécessaire unification des bases de données de la police et des douanes au niveau des postes frontaliers ». Lors de l'inspection des postes de Ras Layoune et Bouchebka, le DGSN a indiqué qu'une équipe de techniciens spécialisés sera dépêchée « prochainement » pour superviser la mise en service du fichier unifié. Ce fichier unifié facilitera le travail des policiers et des douaniers, offrira un meilleur service aux citoyens transitant par les postes frontaliers et réduira les procédures de passage, aussi bien des personnes que des véhicules, a ajouté le général-major qui était accompagné du directeur général des douanes, Kaddour Bentahar. Les responsables de la Sûreté nationale et des Douanes algériennes œuvrent à hisser les deux institutions au niveau souhaité par l'Organisation mondiale des douanes qui met l'accent sur la coopération entre la douane et la police, a ajouté le général-major Hamel, soulignant qu'une commission mixte élaborera un « guide de la douane et de la police ». Il a également annoncé l'ouverture, par la DGSN, de centres médicaux au niveau de tous les postes de transit du pays. Des centres, a-t-il dit, qui seront au service aussi bien des policiers que des douaniers. Selon les explications fournies à la délégation, le poste de Ras Layoune (34 km de Tébessa), qui occupe 1.697 m2, a enregistré l'année dernière le transit de 287.727 personnes dont 213.171 nationaux et 74.566 étrangers dont la majorité sont des Tunisiens, soit une augmentation du nombre de voyageurs de 8,3% comparativement à 2014. De son côté, le DG des Douanes algériennes a souligné que l'institution qu'il dirige a participé à hauteur de 42% dans le budget de l'Etat durant l'année 2015 qui a vu le recouvrement de 1.000 milliards de dinars, soit une évolution de 15% par rapport à 2014. Kaddour Bentahar a également fait état de l'entrée en vigueur de nouveaux mécanismes visant à améliorer l'efficacité du recouvrement douanier et des ventes aux enchères de sorte, a-t-il dit, à « libérer les aires portuaires ». Le DG des Douanes algérienne a également rappelé à l'occasion de cette visite que l'Algérie dispose de 7.011 km de frontières et de 26 postes frontaliers relevant de la direction de la police des frontières et dotés d'équipements de détection de faux documents reliés aux bases de données nationaleq et d'Interpol.