Le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed-Seghir Babès, a plaidé, hier, pour la prise en charge des jeunes. Dans une allocution présentée à l'occasion de la présentation du rapport national sur le développement humain (RNDH) 2013-2015, hier, à Alger, sous le thème « Quelle place pour les jeunes dans la perspective du développement humain durable ? », Babès a insisté sur le fait que la priorité « doit être accordée aux jeunes pour les aider à appréhender la complexité de la société ». Il a estimé que les jeunes, cette frange dominante de la structure démographique algérienne, « est foncièrement porteuse d'espoir ». En ce sens, l'école doit jouer un rôle de choix pour faire de cette catégorie un acteur actif du développement durable, a-t-il ajouté. Il a signalé, en ce sens, que l'Algérie se trouve fortement avantagée du fait de l'opportunité démographique qui « fait d'elle une détentrice nette d'un potentiel substantiel de jeunes capables d'imprimer une forte dynamique à la société ». Le président du Cnes a soutenu que le capital humain, sous toutes ses spécifications, soutenu et relayé par les outillages des technologies de l'information et de la communication, « constitue un levier primordial apte à soutenir une dynamique d'ensemble orientée vers le développement durable », a-t-il affirmé. Le Cnes, en tant qu'institution à vocation consultative, fédératrice d'idées et de réflexions sur la base de débats ouverts, a inscrit, désormais, la dimension de durabilité comme principe cardinal de ses réflexions et analyses, a-t-il expliqué. Sur le plan politique, il a souligné que le RNDH, dans son nouveau format, « se propose d'être le prétexte pour revisiter les politiques publiques dédiées au processus de renforcement du potentiel des jeunes mais aussi d'examiner la manière dont ce capital est mis à profit pour être un acteur influent de la vie économique et sociale et contribuer à la création de richesse ». Et de préciser que la mission principale du Cnes est de faire des recommandations. « La finalité ultime est que ces éléments prennent la forme d'un cadre intégré qui s'attellera à assurer une plus grande cohérence dans la réduction des inégalités, de sorte à garantir l'optimisation des politiques publiques dédiées au capital humain visant le développement durable du pays », a-t-il conclu.