Une série d'actions visant la préservation de la biodiversité du parc culturel national de l'Ahaggar a été retenue pour les zones de Tafdest et Taïssa (nord de Tamanrasset), a-t-on appris, mardi dernier, des responsables de ce projet. Visant à aider les populations de ces régions du parc, favorables à l'exécution du projet, ces initiatives, dont la première phase a été lancée dans la zone de Taïssa avec ses deux groupements d'habitants Almane et Tarhanet, prévoit la distribution de 16 kits solaires à des nomades et l'équipement de deux forages en pompes solaires. L'opération devra contribuer à l'amélioration des conditions de vie des nomades et leur fixation ainsi que leur implication dans ce programme de préservation de la biodiversité, a précisé la chargée de communication à la direction nationale du projet de préservation de la biodiversité, Narimen Saheb. Une action similaire sera lancée en mars prochain dans la zone de Tafdest, sous l'égide de la direction nationale du projet de préservation de la biodiversité et le concours de l'Office du parc culturel national de l'Ahaggar, a-t-elle ajouté. Cette opération consiste, selon la même source, en la mise en place de caméras numériques sophistiquées à des points précis des sites concernés par la biodiversité, avec une formation des membres de la population locale sur la manipulation de ces équipements, en vue d'étudier les conditions naturelles de cet écosystème sur la base desquelles seront arrêtés des programmes visant leur préservation. Le projet de préservation de la biodiversité d'intérêt mondial et l'utilisation durable des services éco-systémiques dans les parcs culturels en Algérie, a été lancé, dans sa première phase, en septembre 2005 pour une durée de trois ans en vue de renforcer les mécanismes et instruments de gestion de la biodiversité, au plan juridique et institutionnel, pour ce qui concerne les parcs du Tassili et de l'Ahaggar, a-t-on rappelé. Placé sous l'égide du ministère de la Culture, avec le concours du programme des Nations unies pour le développement (PNUD), ce projet a donné lieu au lancement, en 2013, de sa seconde phase, devant s'étaler jusqu'à 2019, pour sa généralisation aux autres parcs culturels, à savoir ceux de l'atlas saharien, de Tindouf, et du Tidikelt-Gourara-Touat, selon les responsables de l'Office du parc culturel national de l'Ahaggar.