Le ministre, qui intervenait en ouverture de la 3e conférence « Connaître les médias : le citoyen a droit à une information fiable », organisée au palais de la Culture Mohamed-Boudiaf, a souligné que le citoyen algérien a le droit de participer à tout débat ayant pour finalité d'améliorer la presse nationale au double plan de la qualité et de la crédibilité. Grine a évoqué, au cours de cette rencontre, la troisième après celles de Constantine et Oran, la nécessité pour le journaliste de s'appuyer sur des sources fiables, de recouper ses informations et d'éviter l'utilisation de « formules au conditionnel ». De son côté, le directeur général de l'Etablissement public de télévision (EPTV), Toufik Khelladi, chargé d'animer cette conférence de formation, s'est appuyé sur les médias audiovisuels, en particulier sur la télévision nationale, pour souligner la dimension et le rôle du service public. Pour Khelladi, il existe un « mélange » en matière de compréhension des notions de service public, d'intérêt général et de qualité de l'information. « Il faut comprendre qu'aujourd'hui, les cinq chaînes publiques nationales diffusent des programmes diversifiés durant 110 heures/jour, alors que la télévision nationale continue d'être jugée sur les deux heures consacrées à l'information », a indiqué le directeur général de l'EPTV. Le conférencier a considéré que la télévision du service public, « à ne pas confondre avec les chaînes commerciales », doit refléter une société algérienne « libre, ouverte et cohérente dans sa diversité linguistique », et poursuivra ses efforts pour se renouveler et proposer un produit de qualité et innovant. Un riche débat a suivi la conférence de Khelladi, donnée en présence des autorités locales, de journalistes des différents médias, d'étudiants et de citoyens.