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Recensement des entreprises économiques : Boukrami veut rétablir la confiance
Publié dans Horizons le 24 - 01 - 2011

Etablir la confiance entre l'Etat et les opérateurs économiques. Tel est l'objectif de l'opération de recensement de toutes les entreprises économiques qui devra débuter au mois de mars. Pour cela, 3 000 enquêteurs et 2 000 délégués communaux et une enveloppe de 117 milliards de centimes y ont été mobilisés. «C'est un chalenge et un défi que de mener à bien cette importante opération et surtout de garantir sa réussite», a précisé, hier, Ali Boukrami, secrétaire d'Etat chargé des Statistiques, lors d'une rencontre avec des opérateurs économiques à Blida. Ce recensement économique, premier du genre, comporte un formulaire avec, entre autres, des questions sur les difficultés que rencontrent les entreprises. Reste à savoir si tous les chefs d'entreprises répondront avec exactitude à toutes les demandes. Conscient de cette éventualité, M. Boukrami n'a cessé de parler de confiance qui doit régir les relations Etat-entreprises tout en précisant que cette opération est au service des entreprises. «Le problème chez nous est un problème de confiance. Il faut rapprocher l'Etat du citoyen-agent économique, afin de renforcer la crédibilité de l'Etat et rétablir la confiance entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques afin que ces derniers prennent le relais en matière d'investissement», a estimé le secrétaire d'Etat. Ce dernier a également appelé à établir dans ce sens un consensus élargi tout étant à l'écoute de l'entreprise «car sans la stabilité de celle-ci, il n'y aura pas d'économie forte».
Mais les chefs d'entreprises présents ont, à l'unanimité, affiché leur méfiance vis-à-vis des pouvoirs publics lesquels, selon eux, ne favorisent pas le développement de leurs entités. «Nous ne pouvons pas continuer à investir dans un climat hostile car aujourd'hui, tous les ingrédients sont réunis pour faire éloigner davantage l'administration de l'administré», affirme le représentant de la conserverie «Rouiba» qui s'interroge sur la manière de réparer «le cataclysme économique qu'a provoqué la loi de finances 2009». Sur sa lancée, il a tenu à faire part aussi des «entraves administratives» que provoque la Banque centrale qui, par une note de service, a instruit toutes les banques à réduire la durée de l'étude du dossier du crédit à 60 jours. «Nous voulons quelque chose de palpable qui pourra nous rendre plus confiants», ajoute un autre opérateur économique. D'autres problèmes de taille sont soulevés par d'autres intervenants tel le foncier qui freine l'investissement. Pour sa part, le patron du groupe Sim évoque les contraintes de la loi de finances initiale et complémentaire. A ce sujet, il s'interrogera sur les raisons de l'établissement d'une loi de finances complémentaire chaque six mois. «Ailleurs, elle ne se fait que tous les dix ans», relève-t-il avant d'enchaîner : «Ce que nous donne la loi de finances initiale, la loi complémentaire nous l'enlève. Il est temps de réfléchir sur cette question qui ne fait que décourager l'opérateur économique».
Devant cette batterie de contestations, le représentant de l'Etat a avoué que les imperfections sont connues et liées à la bureaucratie. «L'important aujourd'hui est comment instaurer un début de dialogue et des modalités de concertation entre l'Etat et les opérateurs économiques afin de mettre l'économie national sur les rails».


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