Le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu) a appelé, hier, à Alger, à la revalorisation de la pension de retraite de ce corps pour porter son taux à 80% du salaire. Le système de retraite appliqué au corps des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires est le seul en Algérie dans lequel le taux de la pension de retraite ne dépasse guère 55% du salaire alors que dans les autres corps, il correspond à 80% du salaire, a précisé la présidente du Snechu, Wahiba Ouahioune, lors d'une conférence de presse animée avec les membres du bureau pour expliquer les revendications de ce corps. Après avoir rappelé que ce taux était en vigueur depuis l'augmentation des salaires enregistrée au cours des dernières années, elle a appelé les ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur à revaloriser la pension de retraite. Elle a également proposé de ramener à 65 ans l'âge limite pour pouvoir occuper le poste de chef de service dans les hôpitaux universitaires afin de permettre aux jeunes professeurs d'être promus. Mme Ouahioune a également insisté sur la nécessité de veiller à la régularité des concours pour assurer la promotion dans les deux secteurs (santé et enseignement supérieur) et encourager la recherche scientifique. Le secrétaire général du Snechu, Rédha Djijik, a, pour sa part, souligné la nécessaire amélioration de la progression des maîtres-assistants et la revalorisation de l'indemnité hospitalière pour assurer la stabilité de ce secteur public et éviter la fuite de telles compétences. Le Syndicat national indépendant des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires compte entre 4.000 et 4.500 membres.