Lamamra a ajouté que cette rencontre entre dans le cadre du suivi du traité d'amitié, de bon voisinage et de coopération, signé à Alger le 8 janvier 2005 entre les deux pays, précisant que cette prise de contact avait pour but de renforcer les acquis de cette association « stratégique » et d'ouvrir de nouvelles perspectives pour les relations « distinguées » entre les deux pays. Il a soutenu qu'il y avait au Portugal une réputation « distinguée et positive », d'un certain nombre de jeunes Algériens, qui ont contribué à façonner la gloire du Portugal dans le football, en commençant par Madjer, jusqu'à Brahimi et Slimani, affirmant que l'Algérie « est toujours citée au Portugal à travers ces héros ». Lamamra a indiqué que les relations entre les deux pays sont empreintes de « confiance », notamment dans la lutte contre le terrorisme et l'émigration clandestine. « Les relations politiques entre l'Algérie et le Portugal sont très amicales » De son côté, le ministre des Affaires étrangères du Portugal, Augusto Santos Silva, a qualifié les relations politiques entre l'Algérie et le Portugal de très amicales, à l'issue de ses entretiens avec le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Il a ajouté que le volume des échanges commerciaux dépassait un milliard d'euros. Santos Silva a indiqué, en outre, que le ministre de la Défense du Portugal allait prochainement visiter l'Algérie pour « développer la coopération bilatérale dans le domaine de la sécurité et de la défense ». « L'expérience de l'Algérie dans le processus de déradicalisation est si riche (...) et porteuse de leçons que les Européens doivent tenir en compte », a indiqué le chef de la diplomatie portugaise dans une déclaration à la presse à l'issue de son entretien avec le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel. De son côté, Messahel a souligné que l'entretien a porté essentiellement sur trois points fondamentaux : le dialogue entre l'Algérie et le Portugal, la situation en Libye au Sahel ainsi que l'extrémisme violent qui est devenu un point inscrit à l'ordre du jour des Nations unies. Messahel a expliqué également que les deux parties ont abordé la question de l'extrémisme violent et l'expérience algérienne ainsi que les résultats auxquels elle a abouti grâce aux politiques du président de la République.