Alors que la société Apple reste fermement opposée à l'ouverture d'une « porte arrière » dans son système d'exploitation iOS 8 pour iPhone, pour permettre aux services de renseignement d'accéder aux contenus de ses iPhones, notamment celui de l'auteur présumé de la tuerie de San Bernardino, elle consent, devant le soutien de l'opinion publique américaine à la requête du FBI, à collaborer avec les autorités par l'ouverture d'un débat sur les systèmes de cryptage. D'après le site français www.zdnet.fr qui rapporte l'information, Apple se serait déclaré prêt à « soutenir la création d'un groupe d'experts pour évoquer le cryptage de ses appareils mobiles », tout en mettant l'exigence « que les services de police cessent de rechercher une manière de débloquer l'iPhone d'un des responsable de la tuerie de San Bernardino ». Apple s'oppose à la démarche du FBI, entamée dans le cadre du « All Writs Act ». « Datant de 1789 et amendé à plusieurs reprises depuis, le « All Writs Act », ou loi sur les mandats, autorise la justice à émettre une injonction « nécessaire ou appropriée » pour aider par exemple des enquêteurs en cas de force majeure et lorsqu'aucun autre outil juridique n'est disponible », explique le site www.notretemps.com. En contrepartie, la firme de Tom Cook propose l'instauration d'une commission par le Congrès qui se pencherait sur les technologies de cryptage en ajoutant : « Apple participerait volontiers à cet effort. »