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« Ma fille Maria, ma plus belle médaille »
Publié dans Horizons le 11 - 03 - 2016


Que devient Salima Souakri ?
Je suis toujours dans le judo. Aujourd'hui, je me suis reconvertie en entraîneur puisque je dirige l'équipe seniors féminine du GSP. En parallèle, j'exerce d'autres activités, notamment dans le domaine de l'audiovisuel ou je fais de l'animation télé. Je participe également aux actions de bonne volonté de l'Unicef Algérie dont je suis ambassadrice depuis 2011. Tout cela sans oublier mes devoirs de mère de famille car depuis deux ans je suis devenue maman d'une adorable petite fille prénommée Maria.
Cela m'a permis de découvrir ce bonheur d'être une maman. Croyez-moi, j'ai beau avoir toutes sortes de distinctions et de médailles tout au long de ma carrière sportive mais ma fille, Maria, reste ma plus belle médaille.
Comment faites-vous pour allier votre devoir de mère au foyer et les différentes activités auxquelles vous prenez part ?
C'est vrai qu'il est souvent difficile de faire toutes ces activités à la fois. C'est beaucoup de travail. Mais quand on aime ce qu'on fait, on finit toujours par trouver le temps nécessaire à chaque chose.
Pouvez-vous nous parler de votre expérience dans le domaine de l'audiovisuel ?
Mes débuts dans ce domaine-là remontent à l'année 2008 où j'ai travaillé comme consultante pour la chaîne qatarie, Al Jazeera Sports pendant la période des jeux Olympiques de Pékin.
J'ai aussi travaillé comme consultante au sein de la radio Jil FM tout en co-animant diverses émissions dans des télés privées. Ma fascination pour ce métier d'animatrice m'a poussé à effectuer une formation dans le domaine de l'audiovisuel. Aujourd'hui, j'anime une nouvelle émission sociale conviviale dans une chaîne de TV privée qui sera bientôt diffusée et qui, j'en suis sûre, fera un tabac auprès du grand public.
Peut-on connaître le nom de cette nouvelle émission ?
Je préfère faire durer le suspense. Je vous promets que ce sera une bonne surprise.
Verra-t-on un jour Souakri embrasser une carrière d'actrice ?
J'ai déjà participé dans un feuilleton de Baya El Hachemi dans lequel faisait la promotion du sport, mais à vrai dire, cela ne m'intéresse guère, du moins pour le moment.
Qu'est-ce que vous a apporté le sport, en particulier le judo ?
Avant toute chose, le sport m'a donné une bonne santé, la beauté et l'élégance. Si à 41 ans je n'ai pas encore pris du poids ni des rides, c'est surtout grâce à ce sport que j'ai pratiqué.
A mes yeux, le sport, c'est aussi l'école de la vie où l'on apprend beaucoup de choses. Personnellement, il m'a tout appris. Il m'a permis de me forger un caractère, une personnalité. D'ailleurs, c'est pour cette raison que je ne cesse d'appeler les parents à encourager leurs enfants à pratiquer le sport.
Revenons à votre carrière de judokate. Parlez-nous de vos débuts dans ce sport ?
Comme la plupart des sportifs algériens, j'ai fait mes premiers pas dans le judo en 1984 au sein de l'équipe de mon quartier, à Bordj El Kiffan.
Comment êtes-vous parvenue à vous imposer dans ce sport surtout à cette époque où les femmes n'étaient pas nombreuses sur le tatami ?
Oui, surtout à l'époque où j'avais débuté dans les années quatre-vingt où ce n'était pas évident pour une fille de pratiquer le judo, un art martial plutôt destiné aux garçons. La socièté avait du mal à accepter qu'une fille pratique un sport de combat. C'était assez difficile, mais avec l'aide de mes parents qui m'ont soutenue, j'ai pu y arriver. J'ai prouvé que j'étais faite pour ce sport.
Quel est pour vous le plus beau souvenir de votre riche et longue carrière ?
Ma première médaille remportée lors du Championnat du monde de 1993 en Argentine alors que je n'avais que 18 ans.
Et le plus mauvais ?
Les multiples blessures dont j'ai été victime. Je tiens à vous rappeler que durant ma carrière, j'ai été contrainte de passer sur le billard à six reprises. J'ai beaucoup souffert de ces blessures car cela a beaucoup freiné ma progression. Dans n'importe quel sport, la blessure de quelque nature que ce soit reste le pire ennemi de l'athlète.
Est-ce que le dopage existe dans le milieu du judo ?
Oui, le dopage existe certainement mais il est moins répandu que dans d'autres sports. En tout cas, durant mes trente années de carrière dont 18 comme athlète, je n'ai rencontré qu'un ou deux cas de dopage avérés.
En tant que technicienne, vous qui êtes entraineur de l'équipe seniors féminine du GSP, comment jugez-vous le niveau actuel du judo féminin algérien ?
Malheureusement, il est en chute libre.
Selon vous, que lui manque-t-il pour qu'il puisse redécoller et retrouver son lustre d'antan ?
Actuellement, le judo féminin souffre d'un réel manque dans la prise en charge.


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