L'Institut national de la poste et des technologies de l'information et de la communication (INPTIC) a signé, hier, un accord de partenariat stratégique avec la firme suédoise Ericsson pour la création d'un laboratoire doté d'équipements destinés aux technologies IP, le LTE. Le partenariat prévoit également le lancement d'un cycle de formation trimestrielle de haut niveau au profit des enseignants autour des dernières technologies. Selon Saliha Sayah, secrétaire générale par intérim du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, le programme n'est pas limitatif, il peut être suivi par d'autres dans la formation des étudiants et des enseignants. « Nous souhaitons développer ce programme à l'Institut d'Oran », a souligné la représentante du ministère lors d'un point de presse. De son côté, le directeur de l'INPTIC, Djamel Khelif, estime que formation est un puissant moteur de changement et de développement. Elle constitue, selon lui, un besoin impératif pour les entreprises évoluant dans un environnement concurrentiel. Un élément clé de leur compétitivité et un investissement qui prépare l'avenir. « Dans notre stratégie visant à répondre aux besoins des entreprises par des offres de formation de qualité, l'INPTIC privilégie les conventions de partenariat et de coopération diversifiées avec les leaders mondiaux du secteur des TIC dont les opérateurs équipementiers mais aussi des universitaires, chercheurs et établissements de formation. Que ceux-ci soient algériens ou étrangers », a-t-il souligné. Pour sa part, Yacine Zerouki, directeur général d'Ericsson Algérie, a estimé que face à l'évolution rapide des TIC, Ericsson propose de mettre son savoir-faire au service des compétences algérienne afin de leur permettre d'emboîter le pas à la dynamique innovante et aux exigences du marché. « Le programme de formation devrait démarrer dès la rentrée prochaine et sera assuré par des conférenciers de haut niveau avec pour but de faire de l'INPTIC, un acteur de premier plan dans le domaine », ajoute-t-il.