Le Congrès populaire général, le parti au pouvoir au Yemen, propose à l'opposition de nouer un dialogue. Objectif : mettre fin aux manifestations hostiles au gouvernement. Comme en Tunisie ou en Egypte, des milliers de Yéménites descendent dans les rues de Sanaa, la capitale, ces derniers jours pour demander le départ du président Ali Abdallah Saleh. Des manifestants ont scandé hier à Sanaa «la Tunisie hier, l'Egypte aujourd'hui, le Yémen demain». Au pouvoir depuis plus de 30 ans, il attend l'adoption d'une proposition formulée fin 2010 par des membres du Congrès populaire général visant à supprimer la limite fixée au nombre de mandats présidentiels. A défaut de cet amendement, il devrait quitter le pouvoir à l'expiration en 2013 de son actuel mandat.