L'importance que le gouvernement accorde aux entreprises algériennes, publiques ou privées, dans la réalisation des projets inscrits au titre du programme quinquennal 2010-2014, commence à se confirmer de plus en plus sur le terrain, notamment dans le domaine des travaux publics. En effet, le premier responsable de ce secteur, Ammar Ghoul, venu en conseiller pour les bureaux d'études a indiqué que «plusieurs plans de charge attendent les bureau d'études». C'est ce qu'il a fait savoir, hier lors d'une visite de travail et d'inspection au laboratoire d'étude maritime (LEM) et le laboratoire central des travaux publics (LCTP). «Le ministère pourra vous aider à augmenter votre chiffre d'affaires jusqu'à 10 milliards de dinars, nous somme prêts, mais nous exigeons des résultats», a indiqué à l'endroit des deux P-DG des ces laboratoires qui travaillent sous la tutelle du ministère des Travaux publics, il y a maintenant plus de deux ans. M. Ghoul, demande à ces laboratoires «d'ouvrir leurs portes aux compétences et de respecter les normes internationales en matière de réalisation et de suivi des projets». Dans le même ordres d'idées, le ministre a affirmé que le gouvernement prendra en charge les problèmes financiers auxquels font face ces entreprises pour assurer leurs efficience et relever le défi des projets lancés dans le cadre du programme quinquennal. Plus explicite, le ministre a indiqué que ce programme vise à conférer à l'entreprise publique une dimension internationale à l'avenir, précisant que les responsables «doivent doter ces sociétés d'équipements et de techniques modernes en matière de réalisation d'infrastructures routières et techniques et disposer de ressources humaines compétentes». A ce sujet, M. Ghoul a appelé les responsables des entreprises de travaux routiers et d'infrastructures maritimes ainsi que les laboratoires de contrôle à prendre toutes les mesures visant à inciter les travailleurs, dont l'augmentation des salaires et des primes et le renforcement des programmes de formation conformément aux règles en vigueur. Et de souligner dans ce contexte la disposition du gouvernement à garantir les moyens financiers nécessaires. Aux yeux du ministre, être à la hauteur et avoir une dimension internationale «n'est pas une mer à boire», il suffit à nos laboratoires d'études de voir un bureau d'étude de renommée mondiale, s'inspirer de son organigramme, son organisation et son plan d'action. Ainsi, le représentant du gouvernement a incité les bureaux d'étude à «voir grand et loin», pour permettre à leurs entreprises de travailler dans le Bassin méditerranéen, en Orient et en Afrique. Afin de réussir, «le conseiller» des laboratoires d'études a mis l'accent sur les formules incitatives en matière de motivation du personnel. «L'homme est au cœur du développement, donc il ne faut en aucun cas le décevoir. S'il mérite une rémunération supérieure à celle de son P-DG, il faut qu'il la perçoive», a-t-il- recommandé. Le ministre a insisté également sur la mise à niveau des mentalités et celle de la modernisation.