La première campagne du don de sang au sein des structures de la police débutera aujourd'hui et durera jusqu'au 31 mars, a annoncé, hier, le contrôleur de la police, Bouhamed Boubkeur, directeur de la santé et de l'action sociale, des sports à la Direction générale de la Sûreté nationale. Le contrôleur de la police, qui animait une journée d'information organisée par le forum de la Sûreté nationale à l'Ecole supérieure de la police (Alger) à l'occasion de la célébration de la journée maghrébine du don de sang le 30 mars, a précisé que la campagne de don de sang s'inscrit dans le cadre du programme de santé retenu par le secteur. La deuxième campagne du don de sang est prévue du 14 au 16 juin prochain et coïncidera avec la Journée mondiale du don de sang alors que la troisième sera déroulera du 25 au 27 octobre prochain, toujours au sein des mêmes structures. Il a souligné, à ce propos, les moyens matériels et humains consacrés par la Sûreté nationale en coordination avec les instances compétentes pour mener cette opération humanitaire dans les « meilleures conditions », et ce, en mettant à disposition des ambulances et des centres de transfusion sanguine relevant des services hospitaliers au niveau des sièges de la police. Il a rappelé aussi le « rôle important de la Direction générale de la sûreté nationale pour promouvoir la campagne de don de sang dans les rangs de la Sûreté nationale au regard de l'impact humanitaire de l'opération ». Cette opération vise par ailleurs, l'« ancrage de l'esprit de solidarité au sein de la société en impliquant les éléments de la police à ces campagnes à travers l'ensemble du territoire national », a-t-il souligné. 15.000 poches de sang de sang ont été collectées en 2015 au sein des structures de la police contre 7.160 en 2014. Pour sa part, la directrice générale de l'Agence nationale du sang (ANS), Lynda Ould-Kablia, a affirmé l'importance de « consacrer la culture du don de sang au sein de la société pour faire bénéficier les malades nécessitant cette matière vitale ». Le président de la Fédération nationale des donneurs de sang, Kadour Gherbi, a qualifié d'« importante » cette action humanitaire, estimant que le don de sang était un « devoir humanitaire ». Il a appelé les citoyens à le faire trois fois par an pour sauver des vies humaines et bénéficier d'examens médicaux gratuits.