Une journée de don de sang a été organisée jeudi au niveau des différents centres de transfusion sanguine affiliés à la direction générale de la sûreté nationale. Le coup d'envoi de l'opération a été donné à partir du service central de la santé et de l'action sociale au siège de la DGSN. L'ensemble des policiers relevant des écoles, des services actifs et sédentaires y a participé. « Les éléments de la sûreté nationale se sont toujours portés volontaires dans les aides humanitaires. D'ailleurs tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés pour le bon déroulement de cette opération en faveur des citoyens », s'est félicité le directeur de la sécurité publique, le commissaire Aïssa Naïli. En outre, la DGSN accompagne cette opération humanitaire par l'envoi de SMS appelant les usagers de la route au « respect du code de la route et à lutter contre les imprudences au volant ». De son côté, le professeur Hariti, chef du service transfusion sanguine au niveau de la DGSN, a souligné que le don de sang est l'une des préoccupations permanentes des médecins. « Raison pour laquelle, observe-t-elle, la police s'est toujours portée volontaire dans les campagnes de don ». Pour sa part, Kadour Gharbi, président de la FADS, a appelé les autres institutions du pays à faire des campagne de don de sang en faveur des personnes qui en ont le plus besoin particulièrement les enfants hospitalisés, les thalassémiques et ceux nécessitant une perfusion périodique. Cette campagne, lancée en collaboration avec le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs et l'Agence nationale du sang, qui se déroule du 24 au 30 mars, s'achèvera avec l'organisation d'un semi-marathon des donneurs de sang à Annaba.