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L'enjeu qualitatif après la massification
L'école algérienne
Publié dans Horizons le 15 - 04 - 2016

L'Algérie célébrera, aujourd'hui, la journée du savoir (Yaoum El-Ilm). Une occasion opportune pour faire le point sur ce qui a été fait et ce qui est en train de se faire dans le domaine de l'éducation. Entre hier et aujourd'hui, l'école algérienne à considérablement changé. Depuis l'indépendance, l'Algérie a placé l'éducation au centre de ses préoccupations. D'importants moyens, matériels et humains, ont été consacrés pour développer le secteur de l'éducation, considéré comme prioritaire. Après les efforts consentis par la collectivité nationale, l'école peut se prévaloir aujourd'hui de posséder des acquis réels. En effet, les effectifs globaux des élèves ont évolué depuis l'indépendance du pays. En 1962, l'Algérie comptait 5.000.000 d'habitants pour quelque 2.000 élèves. Aujourd'hui, l'Algérie compte presque 40.000.000 d'habitants pour 8.500.000 élèves, tous cycles confondus. Soit un quart de la population qui est à l'école. L'évolution du taux de scolarisation de la tranche d'âge des six ans est actuellement de 98%.
Il n'était que de 43,5% en 1965. C'est un indice révélateur des résultats obtenus en matière de scolarisation. Cette évolution a été suivie par l'allongement de la durée de la scolarité obligatoire de 6 à 9 ans. De plus, l'Algérie consacrait le principe d'un accès démocratique gratuit et obligatoire à l'éducation. Un boom a été réalisé, également, en matière d'infrastructures. Le pays ne comptait, à l'indépendance, qu'une vingtaine de lycées. Aujourd'hui, il en existe plus de 2.500. C'est, donc, clair que notre pays a non seulement rattrapé ses retards en matière de scolarisation hérités de la colonisation, mais elle a pu faire mieux en répondant présent notamment face à la forte demande d'instruction qui s'est exprimée depuis l'indépendance. Mais le développement quantitatif de l'éducation a été contrarié par des insuffisances et des dysfonctionnements qui ont affecté la qualité des enseignements dispensés. A l'indépendance et jusqu'à la fin des années 80, le bac algérien était coté au niveau international. Les diplômés algériens étaient recherchés pour leurs compétences. Aujourd'hui, l'école est jugée « sinistrée ». Le baccalauréat est dévalorisé par le fameux seuil qui a causé trop de mal.
La qualité, c'est maintenant !
Dès lors, la réforme du système éducatif s'imposait. C'est l'objectif réaffirmé de l'Etat pour intégrer les mutations intervenues dans différents domaines. Parmi ces mutations, on peut citer l'avènement du pluralisme politique, l'abandon de l'économie dirigée et des modes de gestion centralisés... Sur le plan international, la mondialisation requiert du système éducatif la préparation adéquate des citoyens et de la société à la compétition ardue qui caractérise ce début du XXIe siècle. Bref, c'est une nouvelle forme de société qui est en train de se profiler. C'est l'école du savoir et de la technique. Dos au mur, l'école algérienne est appelée à s'aligner sur les standards internationaux en termes de fonctionnement et de rendement. Aujourd'hui, tous les efforts sont axés sur la qualité des apprentissages et l'accroissement du rendement du système éducatif. L'objectif majeur, c'est de former des profils d'élèves qui soient en parfaite adéquation avec la demande de la société. Dans cet esprit et dans cette vision des choses, une loi d'orientation a été confectionnée en 2008. Celle-ci est relancée par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, à travers l'élaboration des programmes scolaires de deuxième génération. Cette loi précise que l'accent sera mis, désormais, non plus sur les méthodes et les pratiques d'enseignement recourant à la mémorisation et à l'application quasi-mécanique de règles et de procédés conduisant à l'accumulation de connaissances disciplinaires, rapidement oubliées et devenant souvent obsolètes, mais sur des approches favorisant le développement intégral de l'apprenant et son autonomie ainsi que l'acquisition de compétences pertinentes, solides et durables.
Ces approches sont, prône cette loi d'orientation, fondées sur la mise en action des processus d'analyse, de synthèse et de résolution de problèmes et la construction de savoirs structurants. Elles (approches) seront développées dès la prime jeunesse à l'école, entretenues et consolidées tout au long de la vie pour forger l'Algérien de demain. Un citoyen autonome, imprégné des valeurs sociales, un travailleur armé pour la vie, capable de s'adapter aux situations nouvelles.


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