Noureddine Naït-Mazi vient d'être rappelé à Dieu. Une perte immense pour la presse nationale. Ce grand journaliste laisse le souvenir d'un homme aux grandes qualités professionnelles. Noureddine Naït-Mazi était apprécié de tous, aussi bien par les responsables politiques que par ses collaborateurs. Pour son sérieux, sa rigueur, sa fermeté, et aussi son grand cœur. Sur le plan professionnel, il était un modèle. Les titres de la presse privée sont aujourd'hui pour la plupart gérés par des journalistes qui ont longtemps côtoyé et appris le métier auprès de ce grand Monsieur. Pour Kamel Cheriti, collaborateur au journal Le Jeune Indépendant, « Naït-Mazi restera toujours cet homme élégant, réservé, d'une intelligence hors du commun et d'un professionnalisme d'une grande valeur. Il marquera pour toujours la presse algérienne, et il ne sera jamais oublié étant donné que par son militantisme et son nationalisme, il a contribué à l'édification de notre pays ». Assia Chalabi, du quotidien Echourouk, dira qu'elle ne l'a « pas connu personnellement », néanmoins « je peux dire que c'est grâce à des personnes comme Noureddine Naït-Mazi que nous avons des repères dans notre métier. Le défunt était une école de journalisme. Je regrette, toutefois, que nous n'ayons pas pu profiter de son savoir et de ses connaissances ». Fayçal Metaoui, du quotidien El Watan, regrette la perte de Noureddine Naït-Mazi. « J'aurais tant aimé qu'il laisse ses mémoires sur la presse nationale, des livres pour raconter son expérience dans l'histoire contemporaine algérienne. Je l'ai croisé une à deux reprises, mais mes aînés du journal m'ont parlé de lui ».