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Présidentielle dans le calme
Guinée équatoriale
Publié dans Horizons le 24 - 04 - 2016

Initialement prévue en novembre, la présidentielle équato-guinéene a été avancée à hier par décret présidentiel, sans explication officielle. Quelque 332.040 électeurs sont inscrits sur les listes électorales de ce petit Etat pétrolier d'Afrique centrale. L'Union africaine (UA) a dépêché une mission d'observation à Malabo, dirigée par le Béninois Thomas Boni Yayi, qui vient de quitter la présidence de son pays. Pour ce scrutin, Obiang Nguema est à la tête d'une coalition de dix partis dont le Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) au pouvoir.
Il faut souligner qu'à la dernière présidentielle, en 2009, Obiang Nguema, 73 ans, doyen des chefs d'Etat africains par la longévité au pouvoir, avait obtenu 95,37% des suffrages. Il est arrivé au pouvoir en 1979 par un coup d'Etat, en renversant Francisco Macias Nguema, à la tête du pays depuis son indépendance en 1968. En rangs dispersés, les candidats tels que Bonaventura Monsuy Asumu du Parti de la coalition sociale démocrate (PCSD), Carmelo Mba Bakale de l'Action populaire de Guinée équatoriale (APGE), Avelino Mocache Mehenga de l'Union du centre droit (UCD), ainsi que trois candidats indépendants, leurs partis n'ayant pas été légalisés : Agustin Masoko Abegue, Benedicto Obiang Mangue et Tomas Mba Monabang, n'ont aucune chance de contrer le président sortant. Sachant cela, le Front de l'opposition démocratique (FOD), coalition des principaux partis d'opposition, avait appelé, le 23 mars dernier, à boycotter l'élection, en estimant que toutes les conditions étaient réunies pour des « fraudes ». Le FOD regroupe le principal parti d'opposition, Convergence pour la démocratie sociale (CPDS) ainsi que l'Union populaire (UP), la Force démocratique républicaine (FDR) et le Mouvement pour l'autodétermination de l'île de Bioko. « Le résultat est connu d'avance grâce aux multiples irrégularités et fraudes déjà préparées », avait affirmé, avant le début de la campagne officielle, Andres Esono, secrétaire général de la CPDS, seul parti d'opposition à disposer d'une représentation au Parlement avec un député et un sénateur.
Le chef de l'Etat sortant avait averti les Equato-Guinéens que ceux qui ne voteraient pas pour lui opteraient pour « le désordre ». Avant le début de la campagne officielle, Andres Esono avait déjà prévenu qu'il ne reconnaîtrait pas « le président issu de l'élection ».
Une autre figure de l'opposition, Gabriel Nse Obiang Obono, du parti Ciudadanos por la innovacion (CI), a lui vu sa candidature invalidée, notamment parce qu'il n'a pas vécu cinq années consécutives dans le pays, comme le stipule la Constitution, selon la Commission électorale. Les résultats du scrutin sont attendus le 28 avril prochain. En effet, malgré les divergences politiques, l'enjeu du scrutin n'est pas électoral, mais économique et politique. A cause de la chute des prix de l'essence depuis trois ans, l'économie de la Guinée équatoriale, qui est le troisième producteur de pétrole de l'Afrique subsaharienne après le Nigeria et l'Angola, est à l'arrêt. Le pays est entré en récession depuis 2013, avec un PIB de –10,2% enregistré en 2015, obligeant l'Etat équato-guinéen à suspendre les projets d'infrastructure gigantesques qu'il a lancés pour rattraper son retard. Outre le pétrole, la Guinée équatoriale produit aussi du méthanol et du gaz naturel liquéfié.


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