C'est ce qu'a indiqué, hier, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, dans un exposé présenté devant la commission de l'éducation, des affaires religieuses et de l'enseignement supérieur au Conseil de la nation. Mme Benghebrit a ajouté que « 340.000 surveillants et plus de 100.000 correcteurs répartis sur 18.000 centres ont été mobilisés pour assurer le succès de ces examens ». Concernant l'examen de fin du cycle primaire, la ministre a indiqué qu'« il a été décidé que les candidats passeront les épreuves au niveau de leurs écoles pour ne pas les perturber ». Pour ce qui est du concours de recrutement des enseignants qui s'est déroulé le 30 avril dernier, Mme Benghebrit a affirmé que « les résultats des épreuves écrites seront annoncés le 14 juin via le site de l'Office national des examens et concours », ajoutant que « les candidats reçus passeront le test oral les 22 et 23 juin et connaîtront les résultats le 30 du même mois ». La ministre a souligné, à ce propos, que ce concours s'est déroulé dans de « bonnes conditions », malgré « le problème des enseignants contractuels que le gouvernement a traité de manière rationnelle ». Evoquant les instituts supérieurs de formation des enseignants, la première responsable du secteur a indiqué que « le Conseil de gouvernement, qui se réunira mercredi (aujourd'hui : ndlr), se penchera entre autres sur un projet de décret portant réalisation de cinq instituts à Laghouat, El Oued, Mila, Aïn Témouchent et Relizane ». La ministre a insisté sur la stratégie du secteur durant les deux dernières années, notamment la gouvernance, la formation et la révision des programmes éducatifs, outre l'adoption du livre unifié pour les première et deuxième années primaires, ainsi que la mise à jour des manuels de la première année moyenne. La ministre a évoqué l'élargissement cette année de l'enseignement de la langue amazigh à 23 wilayas contre 11 précédemment pour atteindre 32 wilayas durant l'année scolaire 2016-2017. Elle a rappelé, également, le dispositif concernant l'élargissement des examens de rattrapage à tous les niveaux, à l'exception des examens officiels, afin de relever le niveau parallèlement à la réduction du taux de déperdition scolaire.