Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé, vendredi dernier à Souk Ahras, que l'attachement au référent religieux avec toute sa dimension nationale est susceptible de préserver les jeunes et de lutter contre les idées extrémistes. « La mosquée joue un rôle essentiel dans la propagation des idées de tolérance et de modération et préserve le pays des idées destructrices qui tentent de semer la fitna », a précisé le ministre dans une conférence de presse organisée en marge de l'inauguration de la mosquée Al Amane au centre-ville. Il a, dans ce sens, ajouté que la mosquée est en mesure de lutter contre les menaces sectaires et contribue au resserrement des rangs. Le ministre a noté que « le référent religieux, celui de nos aïeux et des savants, inspiré de l'Ecole de Médine qui a créé la civilisation de l'Andalousie et a préservé les Andalous qui se sont refugiés au Maghreb, a fait de la société maghrébine une société ouverte et modérée ». Il a appelé, dans ce contexte, à « dépoussiérer » ce pan de notre histoire à travers la mise en exergue des contributions des imams et des savants dans la création et la préservation d'une société algérienne modérée. Le ministre a ajouté que les imams algériens qui ont confirmé leurs compétences scientifiques et leur courage, dans les années 1990, en faisant face à l'extrémisme, sont en mesure aujourd'hui de combattre les idées des courants religieux qui ne font pas partie de notre société, propagées sur les réseaux sociaux. S'agissant du ramadhan, Aïssa a indiqué que son département assure, à travers les mosquées, des imams compétents chargés d'encadrer les prières de Tarawih, estimant que la vie religieuse dans le pays, durant le ramadan, est « particulière ».