Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa a affirmé, hier à Alger, à l'ouverture d'une formation au profit des imams concernés par l'encadrement du hadj 2016, que « des milieux étrangers malveillants tentent de semer la confusion en Algérie à travers la propagation d'idées sectaires en particulier au niveau des wilayas frontalières est et ouest du pays ». Cependant, a-t-il affirmé, l'attachement des Algériens à leur référent religieux et leurs traditions ancestrales, ainsi que la formation de haut niveau des imams sont à même de « préserver le pays de ces idées étrangères à la société algérienne visant à la déstabiliser ». Il a souligné, dans ce contexte, que le secteur des Affaires religieuses avait pris toutes les mesures pour lutter contre la propagation d'idées étrangères à notre société à travers la création d'un dispositif de lutte contre de telles idées en coordination avec les organes spécialisés. S'agissant des mesures prises pour le hadj 2016, Aïssa a indiqué que « l'Algérie mettra en application pour la première fois en coordination avec les autorités saoudiennes la mesure visant à doter les hadji d'un bracelet électronique portant des renseignements sur le hadji permettant de l'identifier », précisant que le premier vol vers les lieux saints de l'islam est prévu le 17 août prochain. Tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour permettre aux hadji d'accomplir les rites du hadj dans de bonnes conditions, a ajouté Aïssa, soulignant dans ce sens que son département planche sur le choix de 100 imams pour l'encadrement du hadj 2016 à la faveur d'un concours qui sanctionnera la session de formation à laquelle participent 200 imams. A une question sur les critères définis pour le choix des imams chargés d'encadrer la prière d'El Tarawih (surérogatoire) dans certains pays européens, Aïssa a indiqué que la « compétence est le plus important facteur dans ce choix », précisant que le ministère organise, à cet effet, des concours pour l'établissement des listes des encadreurs. Par ailleurs, Aïssa a indiqué que « l'imam est seul habilité à fixer la durée de la prière d'El Tarawih », réfutant « toute intervention du ministère à ce sujet ».