LElle a assuré que l'épreuve se déroulera en fonction de la méthodologie habituelle dans l'organisation comme dans la correction des examens. « Les dates des corrections sont maintenues ainsi que l'annonce des résultats, prévue la deuxième semaine du mois de juillet. Toutes les informations concernant cette épreuve partielle seront publiées sur le site électronique du ministère de l'Education », a indiqué Mme Benghebrit, précisant que les affectations pour les candidats concernés seront retirées à partir du 13 juin. Sept matières sont concernées par cette épreuve dans la filière des sciences expérimentales : mathématiques, sciences, physique, anglais, français, philosophie, histoire-géo. Les filières de gestion économique, les mathématiques et celle des technique-mathématiques sont également concernées par ces nouveaux examens pour les matières de français, anglais, philosophie et histoire-géo. « En raison du mois de ramadan, les horaires des examens seront souples. Pour l'épreuve des mathématiques par exemple, prévue le lundi 20 juin, elle se déroulera de 09h à 12h30, celle des sciences le mercredi 22 juin, de 09h à 13h30 et la physique, le jeudi 23 juin, de 09h à 12h30 », rassure la ministre. Elle a signalé, par ailleurs, que ceux qui n'ont pas pu passer certains examens de la première session du baccalauréat pour des raisons d'arrivée en retard, peuvent les repasser lors cette deuxième session. A ce propos, l'association des parents d'élèves a assuré qu'elle avait fait tout son possible pour permettre à ces retardataires d'avoir une seconde chance. outefois, ceux parmi ces candidats, dont l'implication dans la fraude est prouvée, n'auront pas cette chance. C'est ce qu'a affirmé Mme Benghebrit. L'association des parents d'élèves a néanmoins indiqué que ces derniers pourront repasser le bac l'année prochaine. La ministre de l'Educationa déclaré que son département a tiré les leçons de cette malheureuse expérience et qu'il a décidé de revoir la méthodologie de l'organisation et de gestion des épreuves du baccalauréat. Une commission interministérielle s'est réunie récemment, incluant les partenaires sociaux, autour de cette question et les résultats de cette rencontre seront publiés prochainement. « Notre objectif est de préserver l'un des principaux principes contenus dans la Constitution, à savoir l'égalité et l'équité dans les chances. Cette fraude est le résultat d'un complot contre l'Etat algérien et tous ceux qui sont impliqués dans cette affaire seront punis par la justice », dira-t-elle, tout en saluant la mobilisation des parents d'élèves et des partenaires sociaux dans l'intérêt des élèves. Le SG du ministère de l'Education, Guellil, a, pour sa part, assuré que toutes les dispositions sont prises afin que cette situation de fraude ne se renouvelle plus.