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Accorder de l'intérêt à l'organisation des examens afin d'éviter tout
2 millions d'élèves sont attendus pour ces examens tous cycles confo
Publié dans La Tribune le 03 - 06 - 2015

Pour cela des moyens humains et matériels importants ont été mis en place. Au total ils seront plus de 2 millions d'élèves inscrits pour les examens de fin d'année scolaire 2014-2015. Ce chiffre a connu une augmentation sensible en raison des deux groupes d'élèves qui ont rejoint cette année les classes d'examens. Les examens auront lieu du 2 au 16 juin 2015. L'épreuve de fin de cycle primaire se tiendra le 2 juin 2015, celle du baccalauréat du 7 au 11 juin 2015, alors que l'épreuve du Brevet de l'enseignement moyen (BEM) se tiendra du 14 au 16 juin 2015. Le nombre de surveillants des examens, tous cycles confondus, est de 303 090, celui des observateurs est de 10 000. 2 550 centres d'examen abriteront les épreuves du baccalauréat, 2 159 autres celles du BEM et 3 366 l'examen de fin de cycle primaire. Rappelons que le bac blanc a eu lieu le 17 mai dernier, tandis que les épreuves du baccalauréat sportif ont eu lieu le 2 et le 20 mai.
L'encadrement de ces épreuves, qui se dérouleront à travers 13 000 centres d'examen, de collecte et de correction est assuré par près de 600 000 agents du secteur de l'éducation et 100 000 intervenants d'autres secteurs (Protection civile, services de la sûreté...). Il faut savoir que les examens nationaux ont été précédés de tests de niveau qu'a organisés l'Office de formation et d'enseignement à distance les 12 et 13 mai dernier, au profit de 460 000 candidats, dont 33% sont des filles et plus de 31 000 détenus des centres de rééducation. Les préparatifs des examens de fin d'année ont commencé depuis le début de l'année. Selon la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, «toutes les dispositions organisationnelles ont été prises pour assurer le déroulement des examens dans des conditions normales». Selon les responsables du secteur, la préparation des examens de fin d'année scolaire s'est déroulée dans une grande sérénité grâce aux efforts exceptionnels consentis cette année par le ministère de l'Education nationale, à la mobilisation de toute la corporation éducative et au sens de responsabilité des différents syndicats du secteur.
Concernant le nombre de candidats au baccalauréat 2015, la filière des sciences expérimentales vient en tête, avec 40%, suivie de la filière littérature et philosophie. La filière des mathématiques et maths techniques enregistre toujours un taux faible. Pour assurer un bon déroulement des examens le ministère a également mis en place un dispositif de suivi des épreuves afin d'assurer un maximum de rigueur. Il s'agit de la commission nationale de suivi et de la cellule centrale supervisée par l'Onec. La ministre de l'Education a aussi tenu à rassurer les parents d'élèves et les candidats à l'examen du baccalauréat en réaffirmant que les sujets porteront uniquement sur les cours dispensés. D'autre part, la Direction générale de la Sûreté nationale a mobilisé 46 000 agents et officiers de police au niveau des 5 723 centres d'examen du primaire, moyen et secondaire à l'échelle nationale. Les services de la Dgsn assureront, par ailleurs, la sécurité du transport, par voies aérienne et terrestre, des sujets d'examens et des copies des candidats. Concernant l'examen du baccalauréat, la ministre de l'Education avait annoncé récemment qu'il n'y avait aucune nouvelle mesure concernant ce dernier. Les épreuves du baccalauréat se dérouleront donc cette année conformément aux mesures prises les années précédentes. Le candidat aura deux sujets au choix et bénéficiera de 30 minutes supplémentaires au temps réglementaire. D'autre part, le ministère de l'Education nationale a apporté un démenti formel suite aux informations publiées par un organe de presse relatives aux listes de cours de référence de différentes disciplines et filières de la 3e année de l'enseignement secondaire général et technique. Ces informations sont dénuées de tout fondement selon un communiqué du ministère, risquent d'induire en erreur l'opinion publique, de déstabiliser les élèves et d'affecter leur motivation durant cette période sensible de préparation. À ce titre, le ministère a fait appel à la vigilance des élèves et à leur capacité de discernement quant aux informations leur parvenant en dehors du canal officiel du ministère de l'Education nationale, ajoute la même source précisant que les épreuves du baccalauréat porteront, comme annoncé a plusieurs reprises, sur les enseignements dispensés effectivement. Une bonne préparation pédagogique et psychologique joue un rôle déterminant aussi pour la réussite des élèves dans ces épreuves. Le rôle des services en charge de l'orientation est primordial dans ce cadre. Concernant le seuil auquel ont appelé les élèves des classes de terminale, la ministre de l'Education avait indiqué que «cette requête est illogique car il est impossible de supprimer tout ce que nous voulons du programme scolaire». Pour les cas de tricherie aux examens, notamment ceux du baccalauréat, Mme Benghebrit dira que les sanctions seront très lourdes «en cas de tricherie au cours du baccalauréat, le candidat sera sanctionné pour 5 ans et il y aura un procès-verbal individuel pour les tricheurs afin de nous assurer qu'il n'y a pas eu d'injustice à l'égard de chacun d'entre eux, alors que les candidats libres accusés de tricherie risquent une suspension de 10 ans». Il vaut mieux repasser l'épreuve que d'être sanctionné 5 ou 10 ans, a estimé la ministre.
La ministre de l'Education nationale a affirmé que la crédibilité des examens du baccalauréat restait liée à l'engagement de tout un chacun et au strict respect de la loi. Elle a appelé les chefs de centre de collecte et de correction et les présidents des commissions de wilaya d'observateurs à appliquer les programmes en fonction du calendrier des examens, respecter les délais fixés, assurer un suivi permanent et à être équitables à l'égard des élèves. Elle a estimé nécessaire également d'accorder tout l'intérêt nécessaire aux opérations liées à l'organisation pour éviter tout imprévu et à appliquer scrupuleusement toutes les instructions. Pour lutter contre le phénomène d'absentéisme enregistré lors des examens nationaux précédents, la ministre de l'Education nationale a rappelé que tous les directeurs de l'éducation ont été instruits d'appliquer la loi dans toute sa rigueur à l'encontre des absents et des personnes qui négligent l'accomplissement de leur devoir.
A. K.


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