La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a minimisé au 2ème jour du baccalauréat le nombre d'absents enregistré au niveau national, au moment où les candidats ont jugé "difficiles" les sujets des mathématiques. Donnant le coup d'envoi des épreuves, en ce deuxième jour, au centre d'examen du CEM Abderrahmane El Kaouakibi à Bir Mourad Rais, la ministre a indiqué qu'un nombre "réduit" d'absents avait été enregistré à l'examen du baccalauréat 2016 au niveau national, dont la majorité étaient des candidats libres. S'agissant de l'évaluation des examens, la majorité des candidats approchés lundi à Alger se sont dits "inquiets", après une épreuve de mathématiques jugée "difficile". Ainsi, au lycée des mathématiques de Kouba, des candidats de la branche des sciences expérimentales rencontrés par l'APS ont exprimé leur "déception" face à des sujets "difficiles" et "assez longs". Dès la distribution des sujets, plusieurs candidats ont été pris de panique, soutenant que les sujets étaient, dans l'ensemble, "difficiles". Malgré cette petite "déconvenue" des candidats, Mme Benghebrit a, dans l'ensemble, relevé que les campagnes de sensibilisation au profit des élèves, des parents d'élèves et des encadreurs, au cours de l'année scolaire, avaient permis de mettre un terme à "certains comportements négatifs qui portent atteinte à la crédibilité" de l'examen du baccalauréat et préserver ainsi le "principe d'égalité des chances sur lequel est fondé le système éducatif". Interrogé sur le nombre des cas de fraude enregistrés depuis le début de l'examen, Mme Benghebrit a indiqué que son département était en train de les recenser, précisant à titre d'exemple que la direction de l'éducation d'Alger-ouest avait enregistre un seul cas de fraude sur 23.000 candidats. Ce qui dénote, a-t-elle assuré, "la baisse des cas de fraudes par rapport à l'année dernière". La ministre avait globalement salué les efforts déployés par le département de l'éducation et les autres secteurs concernés lors du premier jour de l'examen pour réunir les conditions à même d'assurer la réussite de l'examen et préserver sa crédibilité. Mme Benghebrit avait estimé dimanche, au premier jour des épreuves, que l'absence de tensions et de grèves durant l'année scolaire 2015/2016 avait eu un "impact positif" sur "le moral" des candidats aux épreuves du baccalauréat favorisant ainsi "une bonne" préparation. Elle avait soutenu, dans ce sillage, que "toutes les conditions" avaient été réunies depuis le début de l'année pour assurer un "bon" déroulement des examens de fin d'année. Mme Benghebrit avait rappelé également les "efforts consentis" par le ministère pour assurer une "crédibilité" aux examens du baccalauréat dont une campagne sensibilisant les élèves pour ne pas recourir aux moyens technologiques pour tricher, soulignant les mesures prises en collaboration avec les services de la sûreté, de la justice et de la poste et technologies de l'information et communication (PTIC) pour "dissuader toute fraude" aux examens. Elle avait affirmé, dans ce sens, que des services compétents étaient "en mesure de détecter toute tentative de fraude" à la faveur de l'installation d'une commission composée de représentants de différents secteurs pour échanger les informations et prendre des mesures "répressives immédiates à l'encontre des fraudeurs". Au premier jour du bac, la majorité des candidats avaient estimé que l'épreuve de langue arabe était "accessible" et à "la portée de tous". Un total de 818.518 candidats passent les épreuves du baccalauréat, qui s'étalent jusqu'au 2 juin, dont 549.593 candidats scolarisés et 268.925 autres libres. Quelque 160.000 enseignants ont été mobilisés à travers 2.561 centres d'examens et la correction des copies sera confiée à 55.000 enseignants et s'étalera du 9 au 29 juin. Les résultats seront connus, au plus tard, début juillet, avait récemment annoncé Mme Benghebrit.