Une première, selon le ministre de la Communication Hamid Grine, présent à cette cérémonie. « C'est la première fois qu'un ministre et un wali obtiennent cette distinction. C'est une première et ils le méritent », souligne Grine, en exprimant sa joie de la confiance que le président de la République lui a accordée en le reconduisant en tant que ministre de la Communication. Les deux lauréats de l'Ordre de mérite national, remis par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, récompensent l'un, pour ses efforts dans la gestion de l'habitat et la concrétisation des programmes nationaux dans le secteur ; l'autre, pour l'amélioration de l'image de la capitale. Dans son discours, le président du Conseil de la nation a précisé que cette distinction n'est pas seulement une marque de reconnaissance, « c'est une distinction pour aiguiser encore plus le sens de responsabilité. Ceux qui l'ont obtenue doivent être des exemples à suivre. Le ministre de l'Habitat et le wali sont des exemples à suivre », affirme-t-il, signalant les progrès réalisés par et dans le secteur de l'habitat, reconnus, d'après lui, par des experts nationaux et internationaux. De même que les réalisations au niveau de la capitale pour l'éradication notamment des bidonvilles. Toujours à propos de cette distinction, le président du Conseil de la nation a indiqué que son but est d'inciter à la concurrence pour améliorer les méthodologies de gestion. Tebboune a indiqué que cette distinction est un grand honneur, d'autant plus qu'il est rare dans la vie d'un employé, d'un membre du gouvernement ou autre, d'obtenir un tel prix. « J'espère que je serais à la hauteur de cette distinction que je partage avec tous les cadres du secteur. Nous sommes résolus à éradiquer les constructions illicites de Maghnia à Tébessa et à permettre au citoyen de vivre avec sa famille dans la dignité. Le premier pas vers cette dignité est de lui assurer un logement décent », dit-il, en relevant que la mission du secteur est loin d'être achevée et que le plus difficile reste à venir. Mais ce qui est sûr, selon lui, c'est que la capitale ne sera plus défigurée par les bidonvilles, affirmant que les dernières constructions seront éradiquées dans les mois à venir, et en 2017, celles qui sont implantées dans les autres grandes villes d'Algérie. « Certes, nous vivons toujours la crise du logement, mais il y a moins de pression et nous comptons en venir à bout d'ici à 2017, et ce même si nous vivons une crise financière. Le président de la République et le Premier ministre l'ont dit à maintes fois, l'habitat ne sera pas affecté par cette crise », souligne-t-il, tout en faisant part d'une nouvelle opération pour diminuer la crise du logement, à savoir allouer des terrains pour des particuliers ainsi que des aides financières pour qu'ils construisent eux-mêmes leurs maisons. Cette opération concerne surtout les communes de moins de 5000 habitants. Le wali d'Alger, quant à lui, a estimé que les efforts qu'il a fournis en collaboration avec ses cadres restent « modestes ». « Le président de la République est pour moi un exemple à suivre, un père spirituel, un symbole et nous, nous ne sommes que ses élèves », assure-t-il.