Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
« Les actes de diffamation, de chantage et d'appel à la violence sanctionnés » Le premier ministre installe les membres de l'autorité de régulation de l'audiovisuel
Le gouvernement est déterminé à mettre un terme aux dépassements et aux dérives constatés dans les programmes des chaînes de télévision. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a réitéré cet engagement, hier, lors de l'installation de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav). L'installation de cette Autorité constitue une « étape importante » dans l'organisation du paysage médiatique national. « Comme je l'annonçais il y a quelques semaines, nous nous réunissons aujourd'hui pour l'installation de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel, étape importante dans l'organisation et le développement du paysage médiatique national », a souligné Sellal. Relevant que l'Algérie « bouge et change de façon constante et dans tous les domaines sous la direction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika », le Premier ministre a estimé que « cette évolution positive est accompagnée d'une volonté politique forte et sincère d'ouverture du champ audiovisuel ». Le gouvernement et l'Autorité de régulation, chacun dans son champ de compétence, « soutiendront et seront aux côtés des médias qui s'inscriront dans cette démarche vertueuse, dans le respect de la loi et de la liberté d'information et d'expression », a-t-il ajouté. Cette même loi « sera strictement appliquée pour protéger les droits des journalistes et des artistes qui travaillent et travailleront dans ce domaine, veiller au respect de la législation et de la réglementation en vigueur et sévir en cas d'atteinte à la mémoire collective, aux référents religieux, à l'identité nationale ou à la cohésion de la société algérienne », a affirmé le chef de l'exécutif. L'Arav est un organe « indépendant » dont l'action n'est encadrée que par les seules dispositions de la loi, a-t-il souligné. A l'adresse des membres de l'Arav, il a indiqué qu'« en vous confiant vos nouvelles missions, le chef de l'Etat marque sa confiance en vos qualités humaines et professionnelles », exhortant ainsi ses membres à « être à la hauteur de cette lourde responsabilité et de ce formidable challenge ». « Aussi, nous attendons de ses membres une action volontariste pour veiller au libre exercice de l'activité audiovisuelle, à l'impartialité, à l'objectivité, à la transparence, à la promotion des langues nationales, et au respect des valeurs et des principes de la société algérienne », a ajouté le Premier ministre. La cérémonie d'installation de l'Arav s'est déroulée en présence de membres du gouvernement et de responsables du secteur de la communication. Présidée par Zouaoui Benhamadi, l'Arav est une institution créée en vertu de la loi relative à l'activité audiovisuelle, adoptée par le parlement en 2014, afin de réguler le champ audiovisuel et consolider la mission du service public. Cette Autorité indépendante assumera ses prérogatives, à la fois en tant que garant et gardien de la liberté d'exercice du métier. L'Arav est composée de 9 membres nommés par décret présidentiel : 5 membres, dont le président, sont désignés par le président de la République, 2 membres non-parlementaires, proposés par le président du Conseil de la nation, et 2 membres non-parlementaires proposés par le président de l'Assemblée populaire nationale. En matière de contrôle, l'Autorité doit, entre autres, veiller à la conformité aux lois et règlements en vigueur, de tout programme audiovisuel diffusé, quel que soit le support, s'assurer du respect des quotas minimum réservés à la production audiovisuelle nationale et à l'expression en langues nationales. N. Bourihane Composition de l'ARAV Président : Zouaoui Benhamadi, journaliste, communicant, gestionnaire d'organismes publics Membres : Zahir Ihaddadène, journaliste, historien Zaïm Khenchelaoui, anthropologue, chercheur Abdelmalek Houyou, haut fonctionnaire, gestionnaire d'organismes publics Ahmed Bayoud, universitaire, haut fonctionnaire Aïcha Kassoul, professeur, universitaire, diplomate Zouina Abderrezak, professeur des universités Ghaouti Mekamcha, professeur des universités, ancien ministre de la Justice. Lotfi Cheriet, journaliste.
