Des fuites d'eau innombrables disséminées un peu partout dans la commune de Khemis El Khechna (wilaya de Boumerdès) sont le quotidien, depuis un certain temps, des citoyens, au vu et au su de l'Algérienne des eaux (ADE) et des autorités locales. Ces fuites persistent depuis plus d'un mois. Celle de la cité du 18-Février, plus connue sous le nom les 200 Logements, se trouve à une centaine de mètres du siège de l'ADE. Elle inonde les lieux au moment où certains quartiers de la ville en sont privés. Mieux, la même cité connaît des coupures d'eau régulières et les habitants sont contraints de recourir aux réserves pour ne pas tomber en panne. Un véritable paradoxe. Au niveau de la route de la mosquée menant au quartier Chouarbia, deux fuites d'eau non loin l'une de l'autre submergent les trottoirs. Pour que les automobilistes et autres piétons ne tombent pas dans la crevasse, il a été érigé un panneau en bois signalant la dangerosité de l'endroit. Dans le quartier Ben Ouadah, une autre fuite est signalée mais celle-ci va être réparée incessamment. D'ailleurs, l'équipe s'est déplacée hier, a-t-on fait savoir auprès de l'ADE de Boumerdès. « Il y a beaucoup de fuites dans la commune de Khemis El Khechna. Souvent, les citoyens font des réclamations mais après réparation, ces conduites éclatent de nouveau en raison de la vétusté des canalisations. D'ailleurs, tout le réseau est à refaire », a indiqué une source du centre d'appel téléphonique opérationnel (CATO) de Boumerdès. La même remarque a été faite également par un agent de l'ADE de la commune. « Nous avons déjà contacté le responsable du centre de cette commune pour faire les réparations et à chaque fois, il reporte ce travail au lendemain. » Il est des fuites qui relèvent de l'intervention de l'ADE, d'autres de l'hydraulique ou encore de l'APC. « C'est compliqué », appuie-t-on. Pour notre part, nous avons à maintes reprises essayé de contacter ce responsable, mais il ne répond pas. En tout cas, quelle que soit la partie concernée par la réparation, le problème est urgent et l'intervention doit être rapide. Ce sont des milliers de mètres cubes qui sont déversés dans la nature inutilement. Un grand gaspillage de cet élément vital.