Le MCA cale encore une fois et risque de terminer la phase aller dans la zone des relégables. Précipitation. En voulant à tout prix se mettre en confiance, par une ouverture du score précoce, les Derrag, Mokdad… ont pressé, certes, l'adversaire mais par l'abordage sans repères. Saïda, bien regroupée, a inquiété le gardien algérois par des balles de contre. Chraitia a raté un but à trois mètres du keeper Slimani. Le MCA a «dominé les 30 premières minutes sur des airs de dépense d'énergie où manquait, surtout, l'intelligence. Le MCA, face aux ratages répétés, se mettait la pression alors que l'adversaire prenait au fur et à mesure ses marques sur le terrain et a attendu la mi-temps pour jouer avec un vent favorable. Quarante cinq minutes de cafouillage et de pressions sans finition. Après la pause citron, le même décor est replanté sur le gazon de Rouiba. Le milieu de terrain algérois, mené par Mokdad réussit de belles facettes, mais n'arrive pas à démarquer Derrag bien quadrillé sur le flanc gauche. Le MCA joue, parfois, à 7 et 8 joueurs dans les «6 mètres» du gardien Kyal. Le match est serré. Saïda est regroupée et défend sans cesse cassant les nombreux retraits venant de Babouche, Bedbouda ou encore Daouadi. Le niveau technique est faible. A la limite du médiocre. Les rentrées de Amroune et Megherbi à la place de Daouadi et Akrour ne sont pas appréciées par le petit public algérois qui a eu le courage de se déplacer à Rouiba. Michel sort Bedbouda et incoporre Attafen pour jouer le va-tout. Pour rien ! Saïda a refusé «d'étancher» la soif du Doyen.