Cinq militaires ont été tués, hier, lors du crash d'un hélicoptère de transport de l'armée russe, abattu à Idleb au nord-ouest de la Syrie alors qu'il participait à une opération « humanitaire en cours » dans la ville assiégée d'Alep, ont annoncé les autorités russes. Ces décès portent à 18 le nombre officiel de militaires russes tués en Syrie depuis que la Russie y a déclenché une intervention militaire, fin septembre 2015, pour soutenir son allié, le président syrien Bachar al-Assad. « Le 1er août, dans la province d'Idleb (nord-ouest, ndlr), des tirs depuis le sol ont abattu un hélicoptère de transport militaire Mi-8 alors qu'il revenait à la base aérienne de Hmeimim après avoir livré de l'aide humanitaire dans la ville d'Alep », a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué. « A bord de l'hélicoptère se trouvaient trois membres d'équipage et deux officiers du Centre russe de réconciliation des parties en conflit en Syrie », a-t-il précisé. Le Kremlin a annoncé peu après la mort des cinq passagers. « Ils sont morts en héros parce qu'ils essayaient de diriger l'appareil de manière à minimiser le nombre de victimes sur le sol », a précisé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Jeudi, l'armée russe avait annoncé le lancement d'une « opération humanitaire de grande ampleur » avec les forces gouvernementales qui assiègent les quartiers insurgés d'Alep, dans le nord de la Syrie, deuxième ville du pays et enjeu majeur de la guerre.