La commission « étude et prospective » du FLN a été installée, hier, au siège du parti en présence de plusieurs membres du gouvernement, d'anciens ministres, des parlementaires et d'universitaires. Figurant parmi les cinq commissions permanentes du parti décidées en mai 2015 dans le cadre du 9e congrès, cette commission est « un réceptacle et un espace de réflexion et d'études autour d'idées, de grands dossiers et de grandes problématiques nationales », a souligné Abdesselam Chelghoum, président de la commission, précisant que son installation « n'a rien à voir avec les élections législatives ». La structure entamera ses travaux dans les prochains jours pour « élaborer des analyses, des études et une vision susceptible d'apporter des solutions et des alternatives dans les domaines économique, social, et politique » afin de poursuivre la mise en œuvre du programme présidentiel. Chelghoum a fait part, dans le même contexte, de la participation et de l'implication de tous les cadres et experts du parti. « Cette commission est ouverte à toutes les compétences du parti pour un débat serein et objectif, loin de toute polémique. » Les études réalisées dans ce cadre seront remises à la direction du parti, qui se chargera de les communiquer aux parlementaires et aux membres du gouvernement en vue de leur utilisation comme base de travail. Le livre d'Ould-Abbès Par ailleurs, Djamel Ould-Abbès, sénateur, a présenté, hier, son livre intitulée « la Nouvelle Constitution : visa pour l'avenir ». Un ouvrage de 120 pages qui est une compilation des différents extraits de la Constitution amendée en 2016. Le livre comprend aussi une série de photos de l'évènement qui s'est déroulé en février 2016 à Club-des-Pins. La publication évoque aussi le rôle du chef de l'Etat dans le suivi et l'aboutissement du projet. Il s'agit, selon lui, d'une contribution modeste visant à relater l'expérience de la révision constitutionnelle. Le sénateur a rappelé que le chantier de la révision de la Constitution a été la priorité du président Abdelaziz Bouteflika au lendemain de son élection en avril 1999. « Avant de passer à la refonte de la loi fondamentale du pays, le chef de l'Etat a procédé à une première légère révision en 2002 avec la reconnaissance de tamazight comme langue nationale », a souligné Ould-Abbès. Ajoutant qu'en 2008, le Président a amendé 12 articles dont l'article 31 bis qui a consacré plus de présence féminine dans les assemblées élues. Le sénateur est revenu dans le détail sur les différentes étapes ayant abouti à la révision constitutionnelle de 2016 en passant par le processus des consultations politiques et des commissions ayant travaillé sur le dossier jusqu'à son aboutissement. « Cela sert à faire connaître l'importance de ce mandat aux futures générations », a-t-il dit.