Le ministre des Affaires religieuses et Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé avoir attiré l'attention de ses collègues sur les « déclarations aventurières » concernant les pèlerins algériens arnaqués et « dont la polémique est ouverte dans un pays qui n'est pas le nôtre ». « L'enquête se fait à Alger en vérité, les visas étant octroyés à Alger. L'opérateur est un algérien qui a agi à partir de l'Algérie, c'est pourquoi j'ai interpellé tout le monde pour ne plus commenter », a précisé le ministre dans une déclaration à l'APS. Cet incident, « parce que nous le considérons ainsi comme un incident car, en règle générale, ce genre de pèlerin ou pseudo-pèlerin ou candidat au pèlerinage est refoulé carrément avec des commentaires médiatiques très négatifs. Ce n'est pas le cas pour nous, donc autant ne plus commenter et attendre les enquêtes qui sont déjà engagées au niveau d'Alger avec premièrement la commission de suivi au niveau du ministère des Affaires religieuses et la cellule de crise au niveau du ministère des Affaires étrangères ». « L'information nous savons où la dénicher parce qu'il y a deux ou trois portails pour activer ce processus. Nous pouvons être en mesure de connaître les responsabilités en temps opportun. Les médiatiser ou pas, cela reste du ressort des autorités chargées de l'enquête », a affirmé Aïssa. Le ministre a également souligné avoir interpellé ses collègues ainsi que les journalistes à s'intéresser au pèlerinage que « nous réussissons de mieux en mieux » et aux observations qui détectent les anomalies pour les médiatiser. « Je n'ai rien contre parce que cela nous permettra de nous corriger, de nous critiquer, de réajuster notre démarche et de revoir notre copie. » Le ministre a effectué, mardi dernier au soir, une visite inopinée dans certains lieux d'hébergement des hadjis algériens pour s'enquérir de leur état d'hébergement et de restauration notamment. Mohamed Aïssa s'est entretenu, à l'occasion, avec certains hadjis qui lui ont exprimé leur satisfaction quant à leur prise en charge, alors que certains parmi eux se sont plaints de leur situation, notamment en ce qui concerne l'hébergement, et l'état d'insalubrité dans certains hôtels. En réponse à leurs doléances, le ministre a promis de régler leur situation dans les plus brefs délais. Mohamed Aïssa était accompagné par le directeur général de l'Office national du hadj et de la omra et coordinateur général du hadj.