Les consommateurs devront avoir de bonnes pratiques et faire preuve de civisme. En guise de sensibilisation, l'Office national de l'assainissement (ONA) et l'Association de la protection et de l'orientation du consommateur et son environnement (Apoce) ne cessent d'intervenir, à chaque approche de cette fête religieuse, pour lancer des messages s'articulant autour des bonnes actions à mener pour que l'Aïd se déroule dans de bonnes conditions, loin de tout désagrément. C'est pour cette raison que l'ONA lance une campagne de sensibilisation sous le thème « Prenez soin des réseaux d'assainissement ». Il est malheureux de constater que le jour de l'Aïd, les réseaux d'assainissement se transforment en décharges où sont jetés les déchets liés au sacrifice des moutons, en raison du comportement indélicat de certains consommateurs qui ne se soucient guère de l'environnement. L'ONA explique que « certains de ces déchets tels que les cornes, les pattes ou la toison ne peuvent être introduits dans les réseaux d'égouts, car pouvant occasionner l'obstruction des canalisations et parfois même, dans certains quartiers, causer des débordements des eaux usées ». Ce n'est pas tout, puisque « ces déchets peuvent nuire aussi au bon fonctionnement des stations d'épuration ». Comme recommandation, l'ONA « incite les citoyens à éviter de jeter les déchets dans les égouts et de s'abstenir de lever les tampons des regards, et ce, en adoptant un simple geste qui se résume à les mettre dans des sacs afin de les évacuer vers une décharge adéquate ». Toutefois, « les unités opérationnelles de l'ONA, de la Seaal, SEOR et Seaco seront mobilisées pour les besoins d'éventuelles interventions sur les réseaux d'assainissement et de surveillance des stations d'épuration, et astreintes à assurer des permanences les jours de l'Aïd El Adha », est-il rappelé. Pour sa part, l'Apoce soutient la nécessité « d'agir en bon citoyen ». Il faudrait, a-t-elle dit, de prendre en compte trois aspects qu'elle considère importants. Il s'agit de s'assurer d'emblée sur la santé animale. « Il ne faut acheter que dans des points de vente où le contrôle vétérinaire est garanti », a-t-elle lancé avant de rappeler le procédé à suivre au cas où le mouton serait malade de kystes hydatiques. L'hygiène sur les lieux d'abatage doit également être évidente. « L'abatage ne doit pas être de manière sauvage, mais avec l'art et la manière », a-t-il dit. Pour ce qui est du dernier point, le consommateur ne doit pas s'affoler en stockant des denrées alimentaires telles que le pain d'autant que des permanences seront assurées. « Nous ne cesserons d'attirer l'attention des consommateurs et de les inciter à lutter contre le gaspillage », a-t-elle fait observer. Pour ce qui est des prix des moutons, l'Apoce relève que ces derniers ont connu une baisse de 15%, contrairement à ceux de la viande fraîche. « Normalement, la tendance baissière doit toucher également les prix des viandes fraîches », a-t-elle dit.