Ils sont 8.852 nouveaux bacheliers à avoir rejoint, hier, les bancs de l'Université des sciences et de la technologie Houari- Boumediène (USTHB Bab Ezzouar). Selon le vice-recteur chargé de la scolarité au niveau de ce pôle universitaire, Abdelhalim Bentebiche, « ils sont entre 2 et 2,5% d'étudiants à ne pas avoir effectué leurs inscriptions définitives ». Pour notre interlocuteur, « ce retard pourrait trouver son origine dans le souhait des étudiants à vouloir améliorer leur moyenne et choisir par la suite la filière qui leur conviendrait le mieux ». L'USTHB a donc offert plusieurs domaines de formation. En tête de ces études pour la première année de licence, il y a MI (mathématiques et informatique), ST (sciences techniques) choisis par plus de 2.000 étudiants, sciences de la vie avec 2.200 étudiants inscrits, GAT (géologie et aménagement du territoire) et géologie. Actuellement, tient à préciser le Dr Bentebiche, « nous sommes en phase d'étude et de mise en place de l'opération des transferts. Il s'agit des étudiants de l'USTHB ayant obtenu leur bac avant 2016, que notre plateforme réorientera. Les bacheliers de 2016, c'est la plateforme du ministère qui les a gérés ». Pour l'heure, « l'USTHB regroupe quelque 42.000 étudiants dont des doctorants ». L'autre phase est celle de l'harmonisation des masters en fonction des licences. Lors des assisses tenues en 2015, des recommandations ont été retenues pour que l'université algérienne s'adapte au fur et à mesure aux besoins du marché de l'emploi et aux nouvelles technologies, d'où la nécessité d'uniformiser les licences et d'adapter les masters en fonction de ces dernières. A ce titre, par exemple, « les licences à l'USTHB ont été réduites de 1.237 à 28 licences pour la seule branche ST », affirmera le Dr Bentebiche, vice-recteur chargé de la scolarisation à l'USTHB. A l'occasion de la rentrée universitaire, le rectorat et le corps professoral de l'USTHB ont suivi une vidéoconférence depuis Biskra où le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a donné le coup d'envoi de l'année universitaire 2016-2017.