Ces projets représentent un montant de 64 milliards de dinars. Pour les dix wilayas du Sud, le taux des projets ayant fait l'objet de mesure de « report » et non « d'annulation » représente seulement 5,2% du plan de charge de ces wilayas et 3,6% des programmes reportés au niveau national. 106 projets de développement d'un montant de 32,4 milliards de dinars ont été reportés dans les quatre wilayas de l'extrême sud du pays (Adrar, Illizi, Tamanrasset et Tindouf) jusqu'à fin 2015, ce qui représente 6,3% des plans de charge des wilayas, a ajouté la ministre. Ghania Idalia a souligné que la relance de ces projets est tributaire de « l'amélioration de la situation financière » du pays. A propos de l'annulation du projet de réalisation d'une cimenterie à Illizi, la ministre a souligné que la politique actuelle de l'Etat s'oriente vers l'encouragement de ce type d'investissement. A ce propos, un projet de cimenterie sera lancé prochainement à Béchar et un autre projet similaire sera réceptionné, avant la fin de l'année, à Adrar. Des mesures incitatives fiscales et commerciales ont été prises par le gouvernement au profit des régions du Sud et des Hauts-Plateaux afin de favoriser l'investissement et la création d'emplois en milieu juvénile. La ministre a précisé qu'en dépit de la réduction des revenus de l'Algérie et la prise des mesures visant la maîtrise des dépenses, « l'Etat n'a pas remis en cause son intention de réaliser de nouvelles infrastructures nécessaires, notamment dans les régions du Sud », tout en tenant compte de la situation financière du pays. C'est ainsi qu'« une décision temporaire » de report de « certains projets publics ayant un caractère prioritaire » a été prise. Cette décision concerne toutes les wilayas jusqu'à « l'amélioration de la situation financière du pays ». Plusieurs facteurs ont été pris en compte pour l'application de cette décision. Ainsi, la priorité a été accordée aux projets publics dont les travaux ont été lancés dans le cadre des budgets alloués, aux projets ayant connu un taux d'avancement appréciable et qui sont en voie d'être réceptionnés, et aux projets dont les études d'utilité ont été lancées. Pour ce qui est des projets non lancés, les pouvoirs publics ont décidé de les reclasser en vue d'une opération de restructuration en fonction de leur priorité et des besoins pressants qu'ils présentent pour les citoyens.