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L'électricité, le salut économique de l'Algérie ?
Le pays a 12 ans pour se mettre aux énergies renouvelables
Publié dans Horizons le 01 - 10 - 2016

L'Algérie a douze ans devant elle pour réussir sa transition énergétique, selon l'expert international Gilles Bonafi, précisant que passé ce délai, le pays courra vers la catastrophe si rien n'est fait. C'est ce qu'il a assuré, hier, lors d'un séminaire international sur l'efficacité énergétique en Afrique, organisé à l'hôtel El Aurassi et inauguré par le ministre de l'Energie, Noureddine Boutarfa. « C'est le différentiel consommation-exportation qui fait vivre l'Algérie. Lorsque ce différentiel sera atteint, l'Algérie n'aura plus de ressources. C'est-à-dire, dans douze ans, l'Algérie fera face à cette situation et doit s'y préparer dès à présent », indique-t-il, précisant que la seule solution est le solaire et le gaz. Ou plutôt l'énergie électrique que l'Algérie devra produire ici, dans ses usines, et l'exporter en générant des milliers de postes d'emploi. A ce propos, il indiquera qu'exporter du gaz vers l'Europe, entre autres, n'apportera rien à la chaîne des valeurs. « D'ici 2025, l'Algérie devra, vu sa hausse démographie, générer plus de 3 millions de postes d'emploi. Il faudra donc penser électricité et non gaz et pétrole. L'Europe sera, dans quelques années, dépendante à plus de 80% du gaz importé. C'est une carte gagnante pour l'Algérie. Mais cette dernière devrait transformer ce gaz en électricité et l'exporter en tant que telle », explique-t-il. Ce qui implique, selon lui, des investissements et des capitaux importants qu'elle ne pourra pas obtenir vu sa situation financière actuelle. Pour lui, des partenariats avec l'Union européenne, notamment, est une nécessité. A condition, toutefois, que ce soit des partenariats 50-50% et non 49-51%. « L'Algérie ne produit que 0.03% d'électricité alors qu'elle pourrait, avec ses potentialités, être le premier producteur d'électricité dans le monde. Elle pourra le devenir si elle ouvre son marché. Réunir les bonnes conditions pour attirer les investisseurs et les capitaux. Or, imposer la règle 49-51 dans le secteur des énergies renouvelables pourrait les bloquer », estime-t-il. Dans ce contexte, l'expert international algérien, Tewfik Hasni, signale qu'un partenariat dans la production de l'électricité avec l'UE obligera cette dernière à financer, entre autres, les couloirs en Algérie par lesquels est acheminée cette énergie. « Un groupe de travail, qui sera ouvert à tous les experts, sera créé dès aujourd'hui et dont la mission consistera à élaborer un programme d'action pour assurer cette transition énergétique, avec le soutien du ministère de l'Energie. Ce groupe de travail se rendra au Parlement européen pour discuter de la nécessité d'un partenariat et toucher le maximum d'élus et d'opérateurs européens », fait-il savoir. Signalant la nécessité d'agir vite, d'autant plus que le programme national sur les énergies renouvelables adopté en Conseil des ministres en 2015 n'a pas encore donné de résultats, indique-t-il.
Un groupe de travail installé dès aujourd'hui autour de la transition énergétique
Le ministre de l'Energie a déclaré, dans son allocution d'ouverture, qu'il faut agir rapidement et maintenant, rappelant que l'Algérie s'est attelée à réunir les conditions autorisant la transition énergétique. « L'adoption du programme national du développement des énergies renouvelables (ENR) et de la promotion de l'efficacité énergétique en mai 2015 par le Conseil des ministres témoigne de la volonté de l'Algérie d'aller vers une énergie propre, durable et efficace. Avec l'adoption de 27% d'électricité produite à base de l'ENR à l'horizon 2030, les 15 prochaines années seront celles de l'ère du développement énergétique durable », dit-il. Evoquant l'Afrique, le ministre a déploré la complexité de l'équation énergétique dans le continent noir et la difficulté, pour plus de 70% de sa population, à accéder à l'énergie. « Les questionnements sur sa capacité à répondre aux besoins les plus basiques de sa population se posent toujours. En Afrique, peu de mesures sont prises pour s'inscrire dans ce processus. Elle est appelée à le faire alors qu'elle ne détient pas les éléments moteurs. Le rôle de ce colloque est justement d'identifier les causes du retard dans l'adhésion à cette dynamique et de situer les perspectives d'opérationnalisation de la transition », révèle-t-il. Le ministre estime que la conjoncture économique actuelle est une opportunité à saisir pour l'Afrique, d'autant qu'elle dispose de toutes les potentialités. « Voilà pourquoi le discours sur l'efficacité énergétique ne relève pas de l'utopie mais d'une réflexion rationnelle et responsable », note-t-il. L'expert international a indiqué qu'il s'agira, par ailleurs, de réduire la consommation d'énergie en Algérie et non de réduire la production. « Réduire le gaspillage en électricité et en gaz liquéfié. Passer à l'hybridation. La politique énergétique en Algérie doit changer aujourd'hui et non demain », conclut-il.


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