Huit œuvres ont été sélectionnées par le jury du Prix Mohammed-Dib, dans sa cinquième édition. Il sera décerné le 22 du mois en cours, a-t-on appris auprès des responsables de l'association culturelle La Grande Maison. Ce jour-là, la manifestation culturelle Résidence des artistes, organisée par l'association du 15 au 22 octobre, se clôturera au Complexe des études andalouses de Tlemcen. Les œuvres en lice en langue française sont entre autres « El Fetwa » de Bouchareb Mustapha, « Traverses d'Alger » de Ferhani Ameziane, et « Emie Maria » de Nacera Belloula. Dans la langue amazigh, deux œuvres ont été retenues. Il s'agit de « Naila » de Brahim Tazaghert et de « Gare igni Tmurt » de Louiza Ouzlag. Dans la langue arabe, les trois œuvres sont « Sisyphe yassanaa ibtissama » de Mohamed Salah, « Sakarate Nedjma » de Amel Bouchareb et « Mazamir el hadjar » de Djaâfar Mohamed. Cette seconde sélection vient après la première où 18 œuvres sur les 72 ont été retenues. Cette édition est organisée en collaboration avec l'Office national des droits d'auteur et droits voisins (Onda) et financée par le ministère de la Culture. Ce prix a été institué en 2001. Plusieurs écrivains ont été primés, dont Habib Ayoub qui a reçu son prix des mains du président de la République en 2003, pour une œuvre intitulée « C'était la guerre ». Considéré comme l'un des pères fondateurs de la littérature algérienne de langue française, Mohammed Dib est mort le vendredi 2 mai 2003 en son domicile de La Celle-Saint-Cloud, près de Paris. Il avait 82 ans. Poète, romancier et auteur dramatique, le dernier des écrivains algériens de ce qu'on a appelé la « génération 52 » a publié plus de trente ouvrages.