A l'issue de cette rencontre, Boutarfa « a manifesté sa satisfaction quant aux échanges positifs qui ont prévalu lors de cette réunion et permis de renforcer les mécanismes de concertation et de coopération entre les pays membres et non membres de l'Opep », a indiqué, jeudi dernier, le ministère de l'Energie dans un communiqué. A cet effet, « les pays non membres de l'Opep ont été invités à se joindre à la réunion du comité technique de haut niveau mis en place par l'Opep suite à l'accord d'Alger, le 28 septembre dernier », a précisé le communiqué. « Ce comité technique de haut niveau se réunira les 28 et 29 octobre prochains à Vienne (Autriche). Les pays non membres de l'Opep se joindront à ce comité le 29 octobre pour coordonner leurs actions et discuter des meilleurs moyens d'équilibrer et de stabiliser les marchés », a-t-on ajouté. Par ailleurs, en marge de ce congrès mondial de l'énergie, Boutarfa s'est entretenu avec le ministre turc de l'Energie et des Ressources naturelles, Berat Albayrak. Les deux parties ont décidé de se réunir prochainement à l'occasion de la tenue des travaux de la commission mixte algéro-turque. Dans le cadre de ce congrès mondial de l'énergie, Boutarfa a participé à une réunion ministérielle tenue à huis clos et dédiée au « trilemme énergétique mondial ». A l'issue de cette rencontre au sommet, il a eu des échanges avec le président vénézuélien, Nicolas Maduro, et son ministre du Pétrole, Eulogio del Pino. Il s'est également entretenu avec le président de l'Opep et ministre qatari du Pétrole, Mohammed bin Saleh al-Sada, et le secrétaire général de l'Opep, Mohamed Sanusi Barkindo. Boutarfa s'est aussi entretenu avec la présidente du Conseil mondial de l'énergie, Marie José Nadeau. Le ministre a, par ailleurs, participé à une session du congrès intitulée « Les frontières des hydrocarbures : qu'est-ce qui changera la donne ? » Dans son intervention, Boutarfa a indiqué qu'il était plus judicieux de parler de « l'énergie sans frontières ». Selon le ministre, l'histoire a montré que l'énergie a connu non pas des « frontières », mais des périodes d'accélération marquées par le génie de l'homme. Partant de là, il a identifié « l'innovation » comme principal facteur de changement qui a concouru au développement rapide de certaines énergies. Boutarfa a mis l'accent notamment sur les innovations en matière de biotechnologies émergentes, de biologies computationnelles et de nanotechnologies qui sont actuellement « en mesure de bouleverser la vision que nous avons des hydrocarbures à moyen et long terme ». Il a aussi insisté sur la nécessité pour l'homme de partager, avec le plus grand nombre, les innovations dont il est l'auteur afin de réduire, autant que possible, les inégalités constatées.