Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, a réaffirmé, jeudi dernier, à Alger, « l'approche de l'Algérie » concernant le règlement de la crise en Libye, basé sur « la solution politique, le dialogue et la réconciliation nationale ». A l'issue de sa rencontre avec le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye, chef de la Mission d'appui des Nations unies pour la Libye (Manul), Martin Kobler, Messahel a indiqué que la rencontre qui s'inscrit dans le cadre des concertations permanentes entre l'Algérie et l'ONU a permis d'évoquer la situation en Libye et les prochains rendez-vous telle la réunion de Niamey (Niger), prévue le 19 octobre prochain. Le ministre a relevé l'existence « d'indicateurs qui nous laissent optimistes quant à l'espoir de toutes les parties avec lesquelles nous sommes en contact de recourir au dialogue national, un dialogue inter-Libyens et en Libye, loin de toute ingérence étrangère », soulignant que le peuple libyen « est en mesure de résoudre ses problèmes à la faveur d'un véritable dialogue loin de toute ingérence ». A cet effet, il a rappelé la visite du président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale libyen, Faïz Serradj, ajoutant que toutes les autres parties libyennes « soutiennent l'idée du dialogue qui permet de réaliser la réconciliation nationale, de préserver l'unité du peuple libyen, sa souveraineté et sa liberté ». Messahel a qualifié de « très importante » la 9e réunion des pays voisins de la Libye, prévue au Niger, qui débattra également des questions sécuritaires et du terrorisme dans les autres pays du voisinage ainsi que la migration clandestine et le crime organisé.