Pour la première journée du Sila, une série d'hommages a été rendue à des auteurs disparus cette année. On citera Boualem Bessaïeh, Cheikh Bouamrane, Rachid Aït Kaci dit Kaci, Nabil Farès, Abderrahmane Zakad, Salah Khebbacha, Hamid Nacer Khodja et Mouloud Mechkour, doyen des bouquinistes. Une minute de silence a été observée à leur mémoire. Dans une allocution, le ministre de la Culture a affirmé que « par devoir et fidélité, on rend un hommage posthume aux personnalités qui ont marqué le paysage culturel. Cette démarche est une reconnaissance à leur apport à l'enrichissement de notre patrimoine ». Le ministre a mis en exergue les qualités des regrettés. Pour Messaoudi, commissaire du Sila, « personne ne peut oublier leurs œuvres immortelles. Ils ont été, leur vie durant, des militants au service de la culture et profondément attachés à la patrie ». Mihoubi a lancé un appel aux éditeurs pour encourager l'exportation du livre algérien. « Il est de leur devoir de s'organiser et trouver une formule. Il ne faut pas se limiter à la participation à des foires à l'étranger mais réussir à exporter la culture algérienne. Ils pourraient prendre exemple sur d'autres pays ». « L'Etat soutient et est prêt à faciliter toutes les démarches afin de créer un marché extérieur permanent », a-t-il ajouté. Le ministre a enfin fait savoir que son ministère encourage la création de librairies commerciales à travers le pays.