« Nous ne sommes pas entrés dans le quartier d'Al-Karama (dans l'est de Mossoul). Nos forces sont dans le village de Gogjali », a indiqué Abdelwahab al-Saadi, un commandant des CTS. Si Gogjali tombe, « nous serons à 700 mètres de Mossoul », a précisé un autre responsable militaire au sein des CTS, Muntadhar Salem. Au nord et à l'est de Mossoul, les forces kurdes ont consolidé leurs positions, alors qu'au sud, les forces fédérales remontent la vallée du Tigre. A plusieurs dizaines de kilomètres à l'ouest de la métropole du nord de l'Irak, les unités paramilitaires de la Mobilisation populaire (Hached al-Chaabi), en route vers Tal Afar, ont annoncé avoir repris une série de villages. L'étau se resserre sur Daech. En Syrie, également, le mouvement Daech a échoué dans sa tentative de briser par tous les moyens le siège d'Alep attaquée par près de 1.500 combattants venus d'Alep et d'Idleb. « L'offensive des rebelles est ralentie depuis qu'ils n'ont pas réussi à prendre le contrôle du quartier dit des 3.000 appartements et le complexe militaire », a indiqué une source militaire. L'offensive qui piétine a été dénoncée par l'ONU condamnant le grand nombre de victimes civiles provoqué par les tirs des insurgés. En trois jours, « 84 civils, principalement des enfants et des femmes », ont été tués par les roquettes et les obus tirés par les rebelles sur les quartiers ouest, selon l'armée, qui accuse les insurgés d'avoir mené dimanche une attaque au gaz de chlore. « Briser le siège d'Alep-Est ne donne pas le droit aux groupes de l'opposition armée de bafouer le droit humanitaire international », s'est insurgé lundi l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International. La déroute est donc totale.